Sept années d’ancrage au service des entreprises pour le CERM

«Nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait jusqu’à présent», affirme Bernard Nucci, président du Club Entreprises Rives de Moselle. L’entité, plus communément appelé le CERM, créée en janvier 2017, atteint le cap des sept ans. Le moins que l’on puisse dire c'est qu’elle est un succès probant. Pas seulement par les quelque 250 adhérents qu’elle a réuni à fédérer, mais aussi et surtout par la diversité de ses interventions et son rôle pertinent comme force d’action et de propositions sur son territoire.

Un club spécifique

Pas un club business, pas un club classique qui œuvre ponctuellement, le CERM est «différent et spécifique», poursuit Bernard Nucci. Bien sûr, il est un levier pour développer du réseau pour les chefs d’entreprise. Indispensable à l'heure où tant de lignes et de codes évoluent dans l’écosystème entrepreneurial et la sphère travail. Effectivement, patrons de TPE, de PME ou de grands groupes, chacun à leur échelle, suivent une trame commune : faire preuve d’adaptabilité et de réactivité face aux changements propres à notre époque connectée et prendre en compte les réalités économiques et conjoncturelles fluctuantes, les aspirations sociétales, les nécessaires transitions écologiques, énergétiques et numériques. Ainsi, le CERM, accélérateur d’échanges, de compétences et d’expériences, se veut le miroir reflétant l’engagement de ces femmes et de ces hommes, de toutes générations, de tous secteurs d’activité, qui prennent le cap de cette aventure que reste une création et un pilotage quotidien d’entreprise. Sans jamais perdre ce qui en fait le ciment : l’interaction d’une communauté humaine.

Pour toutes les entreprises

Bernard Nucci le rappelle : «Le CERM a été créé par et pour les entreprises. Il fait du lien pour favoriser l’économie de proximité.» Via une série de rendez-vous réguliers, l’association permet de se rencontrer, d’échanger, de s’informer. Elle organise ainsi des événements mensuels déclinés sous un titre générique : mois de la logistique, de la RSE, du bonheur, de l’art et de la culture, de l’inclusion, de la mobilité, de l’intelligence artificielle, de la génération Silver (seniors), du sport, de la croissance verte. P’tits Déj, visites d’entreprises, Afterwork, Donne ta carte, C’est d’actu… composent un programme éclectique. Également, des soirées, comme en novembre dernier au Tram de Maizières-lès-Metz sur «l’intelligence émotionnelle au service du bien-être en entreprise». En juin prochain, le CERM réitère à l’Arsenal de Metz son TEDxRivesdeMoselle. L’édition 2023 avait rassemblé un millier de participants. Au-delà de cette omniprésence, il a aussi une autre mission. Essentielle. Bernard Nucci la décrit : «Il s’agit de générer de la convivialité, du lien, de la solidarité, rompre une forme d’isolement. C’est l’ADN du CERM.»

Au service du territoire

Animé par un comité de direction de bénévoles, fonctionnant en commissions - animation, développement, communication, école, formation, emploi -, le Club Entreprises Rives de Moselle se situe donc au cœur d’enjeux si importants et impactant. Chef d’entreprise, c’est être un navigateur guidant son embarcation sur des eaux socio-économiques rarement calmes. Le CERM, à son niveau local, s’apparente à un phare, cercle de bonnes pratiques, de transmissions, regardant vers l’avenir. Sa commission École Formation Emploi en est un bon exemple. Elle a un caractère de facilitateur et d’intermédiaire entre les acteurs de l’emploi - Pôle emploi, Afpa, Missions locales -, les centres de formation, les établissements scolaires, les entreprises et les personnes recherchant un emploi. Le réseau toujours. Bernard Nucci en est persuadé : «Le réseautage est devenu un outil indispensable pour tout dirigeant ou responsable d’entreprise.» Le CERM, enfin, se veut un relais entre les entrepreneurs et les décideurs et élus. À l’heure où l’entreprise se doit d’être engagée, à bien des titres, il est un bon tremplin pour avancer, en mettant les talents individuels au service du collectif.