Seem Décolletage devient Mécanique Générale du Val de Saône et se spécialise dans la mécanique générale
L’entreprise Seem décolletage change de nom pour Mécanique Générale du Val de Saône. Ce changement d’identité cadre avec la diversification du groupe basé à Mâcon.
Depuis sa création en 1951, les activités de l’entreprise Seem Décolletage, installée à Mâcon, ont grandement évolué. « Auparavant, nous étions les spécialistes du décolletage et de la grande série, explique Jérôme Moschietti, dirigeant de l’entreprise. Aujourd’hui, nous réalisons de la mécanique générale et proposons des opérations de tournage et de fraisage en petite série. ». C’est donc en toute logique que Jérôme Moschietti, a opéré un changement de nom. Désormais, son entreprise s’appelle Mécanique Générale du Val de Saône.
Un virage opéré en 2018
L’équipe de quatre salariés œuvre ainsi, dans un atelier de 760 mètres carrés, à réaliser des pièces uniques comme des séries de 500 pièces.« Nous devions changer de nom pour que nous clients assimilent nos nouveaux secteurs d’activités, car ils ne venaient pas nous chercher pour les opérations de fraisage, alors que nous en avons la compétence » souligne Jérôme Moschietti.
Ce virage, qu’a enclenché la société en 2018, lui a permis de trouver des voies de développement. « En décolletage, nous étions confrontés à une forte concurrence, aussi bien en France, en Europe qu’en Asie. Quand un client nous a offert l’opportunité de prendre la voie de la mécanique générale avec une plus forte valeur ajoutée, nous l’avons saisie » affirme le dirigeant.
900 000 euros investis depuis 2018
Seulement, changer de cap n’est pas un long fleuve tranquille. Pour atteindre ses objectifs et diversifier ses activités, l’entreprise a investi. Depuis 2018, ce ne sont pas loin de 900 000 euros qui ont été abondés pour l’achat de huit machines dont trois tours simples, deux centres d’usinage trois axes, deux centres d’usinage cinq axes et une machine à électroérosion à fil.
« Nous misons sur l’association de machines simples de tournage et de fraisage pour réaliser des pièces complexes. En décolletage, une pièce à 20 euros, c’était de la forte valeur. En mécanique générale, le même montant concerne une pièce bas de gamme et plus simple » assure Jérôme Moschietti Au vu des résultats annuels, Seem Décolletage a se félicite de ce choix. Après une baisse de 50 % du chiffre d’affaires à cause de la crise sanitaire, l’entreprise se relance. « Nous avons repris 44 % du chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente et nous continuons à nous développer » se réjouit l’entrepreneur.
Aletheia Press