Sceneo en voie de finition
Le double équipement lancé par la CASO il y a près de deux ans arrive au bout de sa réalisation : la salle de spectacle et le parc aquatique Sceneo seront livrés dans quelques semaines.
La salle de l'équipement sera dotée d'une jauge de 3 500 places.
C’était le chantier phare de la précédente majorité de la CASO.. Ce sera la nouvelle équipe qui inaugurera les lieux en février prochain. «C’est un chantier à l’heure, malgré plusieurs mois d’intempéries sur les 22 mois que devaient durer les travaux», indique Michel Fasquelle, directeur du chantier chez Norpac. Sur le site de Longuenesse, les deux bâtiments en enfilade arborent une toiture en courbe incurvée, dessinée par l’archtiecte Jacques Rougerie : 3 000 m2 d’une matière suffisamment lourde (un mélange de polymère à 100 kg/m2) pour isoler phoniquement la salle de spectacle. Et la complexité peut donner des sueurs froides au constructeur : 3,5 millions d’euros sont sur un compte séquestre en attendant les derniers essais phonique…
En construisant son premier équipement d’ampleur agglomérale, la CASO a frappé fort : 47 millions d’euros (via un PPP), dont 40 pour les travaux et un contrat d’entretien et de maintenance pour Dalkia sur 18 ans.
Trois bassins forment l'offre du parc aquatique.
Du travail pour les entreprises régionales. Le chantier aura mobilisé 250 000 heures de travail (pour une centaine d’entreprises, dont 90% ont leur siège en région), une soixantaine de personnes (hors encadrement). A noter l’absence d’accidents de travail ayant occasionné un arrêt de travail. La salle de spectacle aura une jauge de 3 500 places assis/debout ( (avec des gradins de1 400 places et un parterre de 7 600 places). Pour le parc aquatique, trois bassins composent l’équipement, avec un espace bien-être qui doit élargir la gamme des services proposés et donner envie de fréquenter Sceno. Au rayon énergie, l’ensemble fonctionnera avec une chaudière biomasse. La visite intervient au moment où les vidanges d’essai se terminent : «l’eau sera traitée à l’ozone, c’est un procédé nouveau. Nous ne mettons que la quantité réglementaire minimale de chlore», précise Michel Fasquelle.
Sceneo devra cependant justifier de son opportunité : les partenariats public/privé (PPP) disparaissent à grande vitesse des priorités des édiles en raison de coûts jugés trop importants.