Salives : un budget de 25 millions d’euros pour la nouvelle chaufferie biomasse du CEA de Valduc
La nouvelle chaufferie biomasse du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Valduc a été inaugurée le mercredi 18 décembre dernier. Cette installation a été conçue et réalisée par "Engie Solutions" spécialisée dans les solutions énergétiques durables.
L’inauguration s’est tenue en présence de Marianne Sécheresse, Directrice du centre CEA de Valduc, et Mathieu Bonvoisin, Directeur du territoire Nord-Est d’Engie Solutions. La nouvelle chaufferie biomasse a été mise en place afin de fournir de la chaleur renouvelable aux différents bâtiments du site de Valduc tout en utilisant des sources d’énergie renouvelable. Dotée de deux chaudières, d’une puissance de 6.7 MW chacune, elle est capable de couvrir jusqu’à 92% des besoins en chauffage du centre. L’installation vise également à réduire les émissions de CO2. En effet, entre 12 000 et 16 000 tonnes seront évitées par an, soit l’équivalent des émissions annuelles de près de 30 000 automobiles. « Nous sommes particulièrement fiers d’accompagner le centre CEA de Valduc dans l’accomplissement de ses objectifs de responsabilité sociale et dans le cadre de sa démarche de préservation de l’environnement. Cette chaufferie, en exploitant des ressources locales et renouvelables, contribue non seulement à la réduction des émissions de CO2, mais aussi à l'efficacité énergétique des infrastructures tout en sécurisant la fourniture d’énergie. » souligne Matthieu Bonvoisin, directeur du territoire Nord-Est d’Engie Solutions.
Les chaudières seront alimentées en partie par le bois, issus des arbres du parc forestier du CEA, ainsi que celui collecté dans un rayon de 80 kilomètres. Pour produire de l’énergie, elles consommeront 22 000 tonnes de bois par an, dont 62% proviendront des plaques forestières. Les 38% restants seront issus des produits connexes de scierie. Par ailleurs, Engie Solutions s’est équipé d’une plateforme d’Hypervision intelligente de pilotage de l’efficacité énergétique permettant de suivre et d’optimiser la performance énergétique de la chaufferie. Un budget de 25 millions d’euros a été alloué à la mise en place de cette installation, qui a nécessité 2 ans de travaux.