Saint-Quentin : Cité Marine projette de s’implanter au parc des Autoroutes

« C’est à nouveau un message extraordinaire d’espoir pour le territoire, l’emploi et nos habitants, après avoir gagné les implantations d’Amazon et de Clarins sur le Saint-Quentinois », déclare Frédérique Macarez, maire de Saint-Quentin et présidente de l’Agglomération du Saint-Quentinois. 

Après le choix du groupe de cosmétiques Clarins de construire sa nouvelle usine à Saint-Quentin au parc des Autoroutes, l’annonce du projet de Cité marine d’implanter sa première unité de production en dehors de la région Grand Ouest a été officialisée. « Cette belle signature traduit la dynamique économique du territoire et sa capacité à accueillir des projets industriels de grande ampleur avec des infrastructures adaptées sur le Parc des Autoroutes, un réseau de sous-traitants dense, des filières de formations ad hoc. Cette implantation est cohérente avec les points forts du territoire, son agriculture et son pôle d’excellence robonumérique que nous avons réussi collectivement à mettre en place », commente Frédérique Macarez.

Stratégie de développement

Entreprise leader sur le marché des produits de la mer et légumes élaborés et présente sur un marché des plats végétariens en forte croissance, Cité Marine dispose déjà de sept sites de production dans le Grand Ouest de la France, en Bretagne, Normandie et Pays de Loire. Le Président directeur général de Cité Marine, Éric Le Hénaff, se félicite que les échanges avec la Région et l’État aient pu aboutir : « Ce nouveau site, complémentaire de nos sites existants, permettra à l’entreprise de poursuivre sa forte dynamique de croissance en France et à l’international. »

Le groupe, à l’issue de l’étude menée avec Nord France Invest et Agrosphères, a notamment retenu la région Hauts-de-France pour sa tradition industrielle et agricole et l’Agglomération de Saint-Quentin pour les compétences disponibles. « Il s’agit d’un projet important pour le territoire, permettant de consolider le positionnement du département sur l’industrie agroalimentaire. Il s’inscrit dans le cadre du renforcement de notre souveraineté alimentaire, en implantant durablement des capacités de production sur le sol français », a souligné le préfet de l’Aisne, Thomas Campeaux. Ce projet est soutenu financièrement dans le cadre du Plan de relance.