Saint-Hubert made in China…
LE FONDS D’INVESTISSEMENT MONTAGU PRIVATE EQUITY, PROPRIÉTAIRE DU GROUPE SAINT-HUBERT DEPUIS 2012 VIENT D’ANNONCER LE DÉBUT DES NÉGOCIATIONS AVEC LES CHINOIS FOSUN ET SANYUAN POUR LA VENTE DU SPÉCIALISTE FRANÇAIS DES PRODUITS SAINS À TARTINER DONT LA PRODUCTION EST ASSURÉE À L’USINE DE LUDRES. UNE TRANSACTION EN COURS QUI DEVRAIT PERMETTRE AU GROUPE DE SE DÉVELOPPER LARGEMENT SUR LE MARCHÉ CHINOIS.
«Grâce à l’aide de Fosun et de Sanyuan, nous sommes ravis à l’idée de renforcer davantage notre position de leader en France et en Italie, ainsi que d’accélérer notre expansion internationale, notamment sur le marché chinois, qui offre un potentiel de développement significatif.» Dixit Patrick Cahuzac, le PDG du groupe Saint-Hubert dans un communiqué fin juillet émanant du fond d’investissement Montagu Private Equity, propriétaire actuel du spécialiste de la margarine en France. L’actuel propriétaire vient d’annoncer le début des négociations pour la vente du groupe à un consortium chinois composé de Fosun (premier conglomérat privé de Chine, notamment actionnaire aujourd’hui du Club Med) et de la société agroalimentaire chinoise Sanyuan spécialisée dans les produits laitiers.
POSITION RENFORCÉE
Une nouvelle qui devrait en toute logique permettre au site industriel de Saint-Hubert, basé sur le Dynapôle de Ludres-Flé- ville depuis plus de quarante ans et qui emploie plus de deux cents salariés, de continuer à afficher le groupe Saint-Hubert comme l’un des leaders des produits sains à tartiner aussi bien en France avec sa marque propre qu’en Italie avec la marque Vallee. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilée et tout se doit d’être confirmé prochainement au cour d’un comité d’entreprise du groupe. En 2016, le groupe Saint-Hubert a affiché un chiffre d’affaires de près de 130 millions d’euros. Pas étonnant que l’entité intéresse les investisseurs chinois de plus en plus pré- sents dans l’Hexagone dans le secteur de l’agroalimentaire national.