Rencontre de Saint-Denis: invité par Macron, Faure (PS) répond "non"

Convié par le chef de l'Etat à une nouvelle "rencontre de Saint-Denis" avec les chefs de partis politiques le 17 novembre, le socialiste Olivier Faure a décliné l'invitation lundi, expliquant...

Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, le 12 octobre 2023 à Paris © Ludovic MARIN
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, le 12 octobre 2023 à Paris © Ludovic MARIN

Convié par le chef de l'Etat à une nouvelle "rencontre de Saint-Denis" avec les chefs de partis politiques le 17 novembre, le socialiste Olivier Faure a décliné l'invitation lundi, expliquant qu'il ne "veut pas supprimer le Parlement".

"C'est non" car "je crois à la démocratie", a-t-il affirmé sur Public Sénat, ajoutant qu'il n'y a "jamais eu de consensus sur aucun sujet" avec Emmanuel Macron.

"Il laisse penser qu'il y aurait une forme de nouveau cénacle", "avec quelques happy few, quelques privilégiés qui auraient la chance de parler avec le chef de l’Etat, les chefs de partis qui feraient leur tambouille, c'est non", a-t-il insisté.

A gauche, La France insoumise (LFI) s'était montrée réservée sur une participation à une nouvelle réunion entre les chefs de partis et M. Macron.

Côté écologistes, une réponse officielle sera donnée mardi mais l'entourage de la cheffe du parti Marine Tondelier souligne que sa présence permettrait d'évoquer les sujets environnementaux et de justice sociale, et de pousser pour un cessez-le-feu à Gaza puisque les sujets internationaux seront abordés.

Les instances du Parti communiste doivent évoquer la question dans la journée de lundi.

Cette rencontre du 17 novembre, la troisième, fait suite à celles déjà organisées les 30 août et 12 octobre, cette dernière entièrement consacrée au conflit entre le Hamas et Israël. 

Elle a pour objectif d'élargir le champ du référendum aux "questions de société", autour de projets de loi "relevant de questions dites +sociétales+, de questions migratoires qui relèvent de sujets régaliens, économiques, sociaux ou même diplomatiques".

M. Macron propose également d'abaisser à un million d'électeurs, contre près de cinq millions actuellement, le seuil pour permettre l'organisation d'un référendum d'initiative partagée (RIP).

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