Diesel, essence, hybride, électrique, que choisir ? Dans le secteur automobile où le consommateur apparaît tout simplement perdu, les professionnels le sont presque tout autant. Un manque de visibilité constaté que le CNPA (Conseil national des professions de l’automobile) ressent et qui se traduit par un certain attentisme.
Dans un marché de l’automobile en mutation, comment se positionnent vos adhérents ?
Il y a un besoin de visibilité ! Il n’y a pas de morosité car le marché se maintient plutôt bien, notamment du fait des effets de la prime à la reconversion mais il y a un attentisme et plusieurs incertitudes.
De quels ordres ?
Auparavant, nos adhérents avaient des interrogations sur leur cœur de métier. Aujourd’hui, il y a de plus en plus besoin d’informations sur l’écosystème législatif qui les entoure. Par exemple avec la réforme de la formation professionnelle. C’est paradoxal, on nous demande de monter en compétences mais il y a de moins en moins de moyens pour le faire.
Électrique, hybride, thermique, comment va évoluer le parc roulant ?
Nous venons de faire paraître une étude prospective sur l’état du parc roulant en 2025. Le Diesel représentera 30 % et les véhicules hybrides de l’ordre de 14 à 15 %. Pour un parc roulant de véhicule électrique à hauteur de 10 %, il faudrait cinq fois plus de tranches de centrales nucléaires pour l’alimenter. On en est loin…