Reconversion réussie

33 hectares de superficie, 17 hectares commercialisables, pour un budget total de cinq millions d’euros, le Parc d’industries Moselle Rive Gauche à Messein a été inauguré le 17 septembre dernier. Un projet ambitieux de reconversion d’une ancienne friche industrielle, preuve du dynamisme et de la politique volontariste mise en place par la Communauté de communes Moselle et Madon.

Reconversion réussie
Le Parc d’industries Moselle Rive Gauche a été inauguré à Messein le 17 septembre dernier en présence, notamment, de Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle.

Le Parc d’industries Moselle Rive Gauche a été inauguré à Messein le 17 septembre dernier en présence, notamment, de Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle.

Situé aux portes de Nancy, le futur Parc d’industries Moselle Rive Gauche de Messein est en voie d’achèvement et a été inauguré le 17 septembre dernier, en présence de Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle, de Dominique Potier, président du Pays Terres de Lorraine, et des représentants des présidents du Conseil régional et du Conseil général de Meurthe-et-Moselle. Que de chemin parcouru depuis 2005 et l’ouverture des discussions avec ArcelorMittal Real Estate France, alors propriétaire du site. 5000 tonnes de terre polluée évacuées plus tard, la création d’une ZAC, l’acquisition des terrains par la Communauté de communes Moselle et Madon et après un an de travaux, le Parc d’industries Moselle Rive Gauche s’offre aux visiteurs. 33 hectares de superficie, avec 17 hectares commercialisables et divisibles selon les besoins de l’entreprise (à partir d’un hectare), cette zone à grande qualité environnementale et paysagère, proche de tous les réseaux de circulation, accueille des activités industrielles. Il est pour Annie Villa, présidente de Moselle et Madon, «le résultat d’un travail de longue haleine. La diversification est la clé de la reconversion des territoires en particulier en zone péri-urbaine, il faut regagner chaque mètre carré, c’est indispensable».

Intégré au paysage

Les élus du bassin savent que sans emplois, pas de solution. L’accent a été mis sur l’accessibilité du site, par la voie express D 331 notamment. «C’est un travail constant, nous ne sommes plus dans l’urgence de la reconversion, nous ne voulons pas que notre territoire devienne des quartiers résidentiels», poursuit la présidente de CCMM. La maîtrise d’oeuvre du projet a été confiée à l’agence In Situ, architectes, dont l’un des représentants, Sébastien Yverneau, a détaillé l’approche : «sur cette ancienne friche que nous devions aménager, nous avons d’abord cherché le paysage. Il fallait valoriser le patrimoine mais également se raccorder aux forces vives du territoire». Une réflexion sur l’économie d’énergie a également été menée : récupération des eaux pluviales, réalisation d’un corridor écologique, chemins piétonniers et pistes cyclables, ainsi que l’installation de balises qui offrent un plateau lumineux, «nous voulions éviter la pollution lumineuse, les bornes créent un tapis lumineux». Une entreprise a déjà réservé une parcelle et des «touches» ont été enregistrées. La promotion et la commercialisation seront animées, en liaison avec la CCMM, par l’ADSN, dans un esprit de complémentarité avec l’offre des territoires voisins, le Toulois et Colombey. Cette action est conduite en coordination avec les partenaires économiques, le Capemm et la CCIT 54. C’est un projet qui s’inscrit dans un ensemble, il sera complété par le parc d’activités Brabois Forestière, à Chavigny, qui sera dédié aux activités tertiaires supérieures. Premier coup de pioche prévu en 2013.