Raphaël Bartolt se met à table

Le Club du Lundi a repris du service ! C’est autour de Raphaël Bartolt, le préfet de Meurthe-et-Moselle, le 10 septembre dernier, que les membres de ce club convivial et apolitique se sont retrouvés au restaurant de la Ferme Sainte Geneviève. Un déjeunerdébat au cours duquel Raphaël Bartolt est sorti de sa réserve !

Le Club du Lundi a fait sa rentrée le 10 septembre dernier et c’est Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle, qui a ouvert cette nouvelle saison 2012-2013.
Le Club du Lundi a fait sa rentrée le 10 septembre dernier et c’est Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle, qui a ouvert cette nouvelle saison 2012-2013.
Le Club du Lundi a fait sa rentrée le 10 septembre dernier et c’est Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle, qui a ouvert cette nouvelle saison 2012-2013.

Le Club du Lundi a fait sa rentrée le 10 septembre dernier et c’est Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et-Moselle, qui a ouvert cette nouvelle saison 2012-2013.

Après la trêve estivale, le Club du Lundi a fait sa rentrée le 10 septembre dernier au restaurant de la Ferme Sainte Geneviève à Dommartemont. Et a ouvert cette nouvelle saison de déjeuners-débats avec un invité de marque en la personne de Raphaël Bartolt, préfet de Meurthe-et- Moselle. Lequel s’est déclaré «ravi de sortir enfin de sa réserve», faisant référence à l’obligation de réserve auquel il a été soumis lors des campagnes présidentielle et législative. Fidèle à son esprit, c’est dans la bonne humeur que s’est déroulé ce jeu de questions-réponses, mené par Alain Hénin et les chefs d’entreprise et décideurs économiques présents dans l’assistance. Le préfet s’est d’abord livré de bonne grâce au difficile exercice de la présentation, l’occasion pour lui de revenir sur son parcours. Originaire de Sainte Gabelle, il est monté à Paris pour faire Sciences-Po mais également une licence d’Histoire, du Droit et enfin l’ENA. «J’étais dans la même promotion “Louise Michel” que François Hollande, qui avait déjà à l’époque beaucoup de succès auprès de la gent féminine !»

Radars et piratage

Il évoque son passage dans l’Aude en tant que sous-préfet de 2ème classe, directeur de cabinet du commissaire de la République du département de l’Aude. Puis ce sera l’Ardèche, la Dordogne et la Martinique où il occupe le poste de directeur de cabinet du commissaire de la République de la région et du département de la Martinique. «Une période marquante et sous haute tension, du fait des événements avec les indépendantistes.» Puis sa nomination au poste de directeur des transmissions et de l’informatique au ministère de l’Intérieur. Domaine dans lequel il continue à oeuvrer en 2003, en devenant le concepteur du projet interministériel radars automatiques. Les radars, un sujet qui a grandement intéressé l’assistance, les questions concernant leurs emplacements et leur efficacité s’étant multipliées. Il évoque ensuite la mise en place d’accords transfrontaliers dans la lutte contre la délinquance routière, qui donne de bons résultats, avec l’Allemagne notamment. Tout comme la mise en place des radars aux feux rouges. Il est ensuite nommé à la tête de l’Agence Nationale des titres sécurisés en 2007. Durant quatre ans, il va travailler à la dématérialisation pour les usagers et à la lutte contre le piratage, une tâche qu’il qualifie «d’ardue, sachant que la France est le deuxième pays le plus attaqué au monde». A la question concernant la lutte contre le travail illégal, touchant principalement le BTP et la restauration, le préfet a réaffirmé sa volonté de collaborer avec le procureur et l’Urssaf, laquelle multiplie les contrôles sur les petits et grands chantiers. Tandis que le repas se terminait et que l’on servait les cafés, on pouvait entendre les convives murmurer que le préfet avait bien fait de sortir de sa réserve.