Ramette transport souhaite à nouveauévaluer sa performance
Les transports Ramette sont nés en 1956. A l’origine, l’entreprise était spécialisée dans le transport de matériaux pour les Houillères, avant de se recentrer sur l’agroalimentaire et le transport des déchets. La société compte aujourd’hui 53 salariés, répartis sur deux sites (Calonne-sur-la-Lys et Nogent-sur- Seine). Elle possède 70 remorques et 40 véhicules et présente la particularité d’être active sur l’ensemble du territoire national, mais aussi en Belgique et en Allemagne. L’entreprise est actuellement sur une phase ascendante et devrait afficher un chiffre d’affaires 2011 en augmentation de 10% par rapport à 2010.
La Gazette. Pourquoi avez-vous décidé de reparticiper à ce challenge ?
Didier Ramette. C’est en quelque sorte une continuité dans les actions que nous menons depuis quelque temps maintenant. Cela nous permet de faire un point sur la place de l’entreprise sur ses marchés. Ce qui nous intéresse réellement dans ce challenge, c’est l’étude auprès de la clientèle, elle nous permet d’évaluer leur perception de l’entreprise. Par ailleurs, un peu de communication ne se refuse jamais.
Qu’avez-vous fait pour améliorer votre performance ?
Nous avions observé lors de notre première participation que notre point faible était sans conteste la communication. Perçu comme des professionnels fiables, nos clients nous jugent réactif au niveau des devis. Afin de nous améliorer, nous avons dédié une personne à la réception des appels, qui fait également de l’aide à l’exploitation. Nous avons également mis en place des réunions régulières pour évoquer le marché et les sensations que nous pouvons en avoir. Enfin, nous essayons d’intensifier les visites chez nos clients et assurons un suivi pour nos clients réguliers.
Qu’attendez-vous de la participation de cette année ?
L’entreprise a pris de la notoriété, s’est structurée. Nous sommes maintenant connus et reconnus dans notre domaine d’activité. Nous avons passé plusieurs crises et en avons tiré des leçons intéressantes. Reste qu’il est toujours très difficile de s’autoévaluer, d’où notre deuxième participation au challenge des entreprises performantes. Nous avons parfaitement conscience qu’il est nécessaire de proposer un autre niveau de service et de rentrer plus en amont dans l’organisation des entreprises. Cependant, encore faut-il savoir si nous ne faisons pas fausse route.