Édito
Question d’humanité...
Replacer les individus au cœur des processus de l’entreprise ! Le constat établi par Nexthink, acteur majeur sur le marché des logiciels de gestion de l’expérience numérique des collaborateurs, dans son récent «Observatoire Futur of Work 2021», résonne comme une évidence en cette période de rentrée (déjà bien entamée) où tout apparaît fonctionner presque normalement.
Terminé le télétravail obligatoire, reprise des rendez-vous en présentiel, redémarrage bien réel des rencontres d’affaires et professionnels, le tout dans un climat conjoncturel jugé dans sa globalité plus que positif malgré plusieurs ombres au tableau qui persistent et qui devraient se confirmer dans les semaines à venir. Comme le dit la maxime, pour le moment tout va mieux ou presque ! La pandémie (qui n’est pas encore derrière nous, loin s’en faut) a tout bonnement accéléré la mutation du travail. Le monde du travail d’hier n’est plus celui d’aujourd’hui encore moins celui de demain. «Les entreprises doivent repenser la gestion de l’humain et l’intégrer pleinement à l’environnement informatique et numérique pour accompagner leurs trajectoires d’amélioration dans le monde de demain», peut-on lire dans les résultats de l’observatoire de Nexthink. La donne a changé et elle interroge au mieux, inquiète, au pire ! C’est l’humain qui doit s’intégrer à l’environnement informatique et non plus l’inverse. «La crise sanitaire mondiale a forcé les entreprises à tout mettre en œuvre pour garantir la continuité de leur activité et de celle de leurs collaborateurs», analyse Thibaut River, directeur France de Nexthink. «Mais offrir la meilleure expérience digitale de travail ne dépend pas uniquement du fonctionnement optimal de l’écosystème informatique mais surtout de la compréhension de l’expérience des usagers. Intégrer les collaborateurs dans la Digital Workplace du futur développera la productivité, améliorera la rétention des talents et l’attractivité de la marque et, en fin de compte, aura un meilleur impact sur la rentabilité.» Reste à apprivoiser, et non subir, cette intégration où le digital est aujourd’hui roi.