Grand Est

Question attractivité…

Avec une hausse moyenne de population de 0,4 % par an depuis 2013, le Grand Est s’affiche comme la région où le nombre d’habitants croît le plus lentement dans l’Hexagone. La publication par l’Insee de l’évolution démographique de la région entraîne la question redondante de l’attractivité du territoire.

Le Grand Est est la région de France où le nombre d’habitants croît le plus lentement dans l’Hexagone avec une hausse moyenne depuis 2013 de 0,4 % par an.
Le Grand Est est la région de France où le nombre d’habitants croît le plus lentement dans l’Hexagone avec une hausse moyenne depuis 2013 de 0,4 % par an.

5 550 390 ! C’est le nombre d’habitants dans le Grand Est, soit une hausse moyenne de 0,4 % par an depuis 2013. Cette stabilité est surtout le fait «d’un solde naturel positif (différence entre les naissances et les décès) qui compense un solde migratoire (différence entre les entrées et les sorties) négatif) en baisse moyenne de 0,2 % par an», assure l’Insee Grand Est dans sa publication de la population légale fin décembre. Seuls trois départements, Bas-Rhin, Aube et Haut-Rhin, enregistrent une hausse de population entre 0,2 % et 0,4 %. Le nombre d’habitants est stable dans la Marne, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle mais diminue dans les autres départements. «Les Vosges, la Haute-Marne et la Meuse cumulent le même déficit naturel et migratoire. Ils s’avèrent les moins attractifs par l’absence de grandes villes.» L’attractivité est le fait des grands pôles comme Strasbourg (avec une hausse de population de + 0,6 % depuis 2013). À Nancy, Metz ou encore Mulhouse, la population y est stable.