Que la montagne est belle...
Soutien à l’agriculture de montagne ! La Région vient d’annoncer, le 21 juillet à Saulxures-sur-Moselotte à l’occasion de la Fête de la Vosgienne, la mise en place d’une stratégie régionale spécifique. 5 000 exploitations situées dans le massif vosgien sur les versants lorrains et alsaciens sont principalement centrées sur l’élevage bovin et la production laitière.
Maintenir la compétitivité et la modernisation des exploitations en accompagnant les agriculteurs dans l’amélioration de leurs performances (économiques, environnementales, sociales) afin de préserver une agriculture de montagne viable, vivante et transmissible. Développer des marchés et des nouvelles dynamiques de développement agricole en soutenant la vente de produits fermiers. Aménager durablement le territoire de montagne en luttant contre l’enfrichement et l’abandon d’espaces pour préserver la biodiversité, le tout en améliorant le cadre de vie en valorisant les espaces naturels. Ce sont les trois principaux objectifs de la politique régionale agricole de montagne menée par la Région Est.
Contraintes fortes
Elle vient d’être lancée officiellement à l’occasion de la Fête de la Vosgienne le 21 juillet dernier à Saulxures-sur-Moselotte par Pascale Gaillot, vice-présidente de l’exécutif régional déléguée à l’Agriculture et à la Viticulture en présence notamment de Christophe Naegelen, député, François Vannson, président du Conseil départemental des Vosges et de Denise Stappiglia, maire de Saulxures-sur-Moselotte. «Le Massif des Vosges est la zone de montagne la plus densément peuplée de France. L’occupation des sols se caractérise par une surface forestière importante (60 % de superficie) qui limite fortement l’activité agricole, notamment au centre du massif. L’agriculture de montagne est soumise à des contraintes fortes et elle est souvent fragilisée. Un soutien et un accompagnement spécifiques sont nécessaires», assure l’exécutif régional. Chose faite aujourd’hui avec cette politique agricole de montagne. La stratégie affichée, débutée depuis 2018 va s’étendre jusqu’en 2020. 620 000 euros sont d’ores et déjà attribués à 45 exploitants dans le cadre de cette politique de soutien.