Quand les ingénieurs de l’Icam aident les entreprises à se développer

Créé en 1898 à Lille de la volonté des jésuites et du monde industriel, l’Icam (Institut catholique d’arts et métiers) forme depuis toujours des ingénieurs généralistes en cinq ans. A peine quelques années après sa création (1907), la formation professionnelle entre au coeur du dispositif pédagogique de l’école.

L’Icam Lille forme 1 000 étudiants chaque année.
L’Icam Lille forme 1 000 étudiants chaque année.

 

L’Icam Lille forme 1 000 étudiants chaque année.

L’Icam Lille forme 1 000 étudiants chaque année.

L’ I cam di spos e aujourd’hui de six sites : Lille, Nantes, Toulouse, La Rochesur- Yon, Vannes et Paris-Sénart. Depuis les années 1990, l’institut propose l’apprentissage à ses étudiants (la moitié des 600 diplômés annuels le choisissent), une formule qui séduit environ 80 étudiants chaque année sur le site lillois. L’école a fait un choix stratégique en instaurant de longues périodes passées au sein des entreprises : de trois semaines, l’étudiant passe ensuite à trois mois puis à six. Un excellent moyen de s’imprégner de la culture entrepreneuriale. “Notre lien à l’entreprise est originel. Nous travaillons avec elle sur des projets de développement. Notre partenaire historique, L’Oréal, a rapidement été rejoint par Oxylane, Norpac et, plus récemment, Vallourec. Tous nos étudiants trouvent des contrats d’apprentissage”, détaille Juliette Vallée, ancienne salariée de Renault et référente de la relation entreprise. En quatrième année, le module “création d’entreprise” propose aux étudiants de vivre toutes les étapes d’une création, en terminant par un jury de financeurs composé de Nord entreprendre, du CJD ou encore d’Autonomie et Solidarité. En dernière année, les futurs ingénieurs passeront six mois en entreprise et six mois dans les laboratoires prestataires d’ingénierie de l’école. Terminée la théorie, place à la pratique, la vraie ! Entre 60 et 80 projets sont gérés chaque année par les étudiants. Une cinquantaine d’entreprises (groupes, TPE ou PME) confie ainsi des projets de développement à l’Icam. Juliette Vallée investit de nombreux moyens dans la prospection auprès des PME, peut-être encore trop frileuses ou mal informées : “Les TPE et PME sont souvent sous-structurées en bureaux d’études. Elles représentent la moitié de nos clients. Une équipe dédiée rencontre chaque semaine une quinzaine d’entreprises.” Régulièrement, des entreprises viennent présenter leurs métiers et des forums sont organisés. L’association des anciens élèves (8 000 étudiants !) est là aussi pour conforter le vivier de contacts de l’école. Pour aider les entreprises à recruter des candidats en alternance, l’Icam organise, le 20 septembre prochain, un forum de 10h à 12h30 (au 6 rue Auber à Lille, informations et inscriptions au 03 20 22 61 61). Ainsi qu’une table ronde “Stratégie et innovation dans l’usinage et la chaudronnerie”, le 25 septembre de 17h à 18h30 (site de l’Icam, informations : 03 20 22 36 21).