Premier hackathon de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France

Fin septembre, la Caisse d’Epargne Hauts-de-France a lancé son premier hackathon, en association avec l’IESEG School of Management. L’objectif : inventer les usages bancaires de demain.

Pendant 22 heures, 36 personnes réparties en 6 équipes ont relevé trois défis pour imaginer la banque de demain.
Pendant 22 heures, 36 personnes réparties en 6 équipes ont relevé trois défis pour imaginer la banque de demain.

Cette compétition d’un nouveau genre a réuni 36 personnes réparties en 6 équipes pluridisciplinaires. Dans chacune d’entre elles, on pouvait trouver des collaborateurs de la Caisse d’Epargne, un étudiant de l’IESEG, un client ou un sociétaire et un entrepreneur issu de l’incubateur de l’école partenaire. «Nous avions imaginé cet hackathon dans le cadre de notre plan de transformation digitale, renseigne Nathalie Tarall, chef de projet au sein de la direction stratégique et de la transformation digitale à la Caisse d’Epargne Hauts-de-France. L’idée est de répondre à un objectif stratégique, de trouver des solutions innovantes à l’attention des clients, des jeunes et des sociétaires.» Pendant deux jours, les équipes ont dû plancher sur trois défis : imaginer une application mobile pédagogique qui permettra aux clients particuliers de devenir incollables sur les nouveaux services accessibles en ligne ; imaginer une application mobile qui favorisera la recommandation entre jeunes ou qui servira d’assistant personnel mobile utile au quotidien des jeunes ; ou encore conforter le Club des sociétaires de la Caisse d’Epargne Hauts-de-France en améliorant sa visibilité et l’expérience de ses membres.

Équipe «coup de cœur du jury», composée de Florent Pataud (CEHDF), Edouard Duquenne (CEHDF), Marie-Laure Poncelet (CEHDF), Julie Gueudet (incubateur IESEG), Julien Ringard (CEHDF)  et Axelle Requien (IESEG).

Favoriser l’innovation

«Le hackathon est également une opportunité d’apprentissage pour les participants, poursuit Nathalie Tarall. Nous avons prévu, au cours de ces 22 heures de compétition, des master class sur la conduite de projet en design thinking, par exemple, ou encore sur l’art de pitcher.» Ce mélange des genres plaît particulièrement aux candidats.

«Faire appel à des étudiants permet de nous pousser hors de nos schémas de pensée habituels»

«Ces conférences permettent de faire une pause dans la réflexion, mais aussi d’appliquer ensuite directement dans le projet ce que l’on vient d’apprendre», apprécie Clara Guillon, étudiante à l’IESEG et participante à ce hackathon. «Faire appel à des étudiants permet entre autres de faire bouger les lignes et de nous pousser hors de nos schémas de pensée habituels, analyse Nathalie Tarall. Créer de telles équipes mixtes permet d’obtenir des solutions innovantes auxquelles nous n’avions pas pensé.» L’équipe gagnante sera intégrée à l’équipe projet qui sera chargée de la mise en œuvre de la solution.