Premier coup de pelleteuse

Comme prévu, le coup d’envoi officiel du chantier du port à flot, ou port mouillé, a été donné le 14 février. Le chantier devrait être achevé l’automne prochain.
Comme prévu, le coup d’envoi officiel du chantier du port à flot, ou port mouillé, a été donné le 14 février. Le chantier devrait être achevé l’automne prochain.
D.R.

Comme prévu, le coup d’envoi officiel du chantier du port à flot, ou port mouillé, a été donné le 14 février. Le chantier devrait être achevé l’automne prochain.

Le 14 février a été officiellement donné le premier coup de pelleteuse du port de plaisance d’Hautmont. Un ambitieux projet, dont nous avons déjà parlé et qui fait partie des lauréats des différents appels à projets nationaux lancés par les ministères concernés entre 2009 et 2011.

Localement, il est porté par la communauté de communes Sambre-Avesnois que préside Joël Wilmotte, le maire d’Hautmont. Il bénéficie du soutien des communes riveraines de la Sambre qui partagent un même souci de développer le tourisme fluvial et le tourisme tout court aux abords de la Sambre. L’idée de lui rendre une vocation économique pour certains transports par barges est aussi à l’étude. Pour Hautmont, il s’agit aussi de tourner la page de la sidérurgie disparue (elle avait laissé 70 ha de friches), de poursuivre la reconquête de l’urbanisme de son centre-ville et d’y créer une activité très attendue par les plaisanciers français et belges. Tous attendent, mais c’est un autre dossier, la réouverture à la navigation conditionnée à des travaux dans l’Aisne.

Où en est-on ? Le chantier du «port mouillé» est donc lancé. La rive, côté lycée Placide-Courtois, va être creusée (55 000 m3 vont être déplacés). Sont prévus 69 anneaux ainsi qu’un quai pour trois péniches. Fin des travaux vers le mois de septembre. D’autres aménagements sont prévus : voiries de desserte ; itinéraire de promenades, amphithéâtre, aire de jeux, aire pour les camping-cars, capitainerie, équipements pour les plaisanciers… Les entreprises Montaron, Degaie et Bouygues ont été retenues. Coût du port à flot : 3,3 millions.

L’autre volet du projet, c’est le port à sec (d’une capacité de 200 bateaux) qui doit être mené sur le site d’une ancienne halle industrielle de 16 000 m2 située en bordure de voie ferrée. Une réflexion sur une plate-forme multimodale de transports accompagne cet autre volet. Le scénario indiqué le 14 février prévoyait un démarrage des travaux durant l’automne.