Association Saint-Jacques Activités : pour une marque employeur commune

L’Association Saint-Jacques Activités de Maxéville vient de tenir son assemblée générale le 8 septembre au Médical Move Center. Un lieu bien ciblé pour une conférence de clôture sur le sport et la santé, leviers de l’esprit d’entreprise. Un ADN présent au cœur de cette association d’entrepreneurs qui consolide sa professionnalisation et entend développer une marque employeur commune. 

L’équipe de l’Association Saint-Jacques Activités de Maxéville entend mettre en place une marque employeur commune.
L’équipe de l’Association Saint-Jacques Activités de Maxéville entend mettre en place une marque employeur commune.

Sport et santé, les piliers pour un esprit d’entreprise ! Une conviction pour Sylvia Collin, la présidente de l’Association Saint-Jacques Activités. Avec la mobilité, l’environnement et la sécurité, cette thématique s’affirme comme un des axes majeurs de la feuille de route de cette association d’entrepreneurs des sites d’activités Saint-Jacques de Maxéville (80 adhérents au compteur aujourd’hui). À l’occasion de son assemblée générale, le 8 septembre dernier, au Médical Move Center de Maxéville, une conférence sur ce thème a clôturé la rencontre avec, notamment, la participation de Cyril Julian, ancien international de basket et fondateur de Cylates, de Marielle Carpentier, cheffe d’entreprise d’Actinet 54 et EGC Échafaudage et de Pascal Gillet, médecin urgentiste et dirigeant de Medialane avec la présence de François Werner, vice-président de la Métropole du Grand Nancy et du Conseil régional Grand Est. «J’ai souhaité profiter de la tenue de notre assemblée générale annuelle pour la coupler avec cette conférence qui permet de comprendre les liens entre le sport et la santé dans un monde du travail en mutation», explique celle qui tient les rênes de la présidence de l’association depuis septembre 2020. «S’engager et promouvoir le sport en entreprise, c’est aussi répondre aux enjeux de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Il devient par là un élément de la marque employeur.»


Levier de développement

Dans les différentes actions menées par l’association, même si l’année 2021 a été un peu «en demi-teinte du fait de la crise sanitaire», la volonté de développer «une marque employeur commune», comme l’assura Sylvie Collin, s’affiche comme une des priorités. «L’association a évolué, elle s’est professionnalisée avec notamment l’embauche d’une salariée permanente et elle ne se limite plus aux seuls dirigeants d’entreprise. Elle inclut leurs collaborateurs qui sont aujourd’hui demandeurs d’une évolution forte au sein des entreprises qui les embauchent. Le développement d’une marque employeur commune que les membres de l’association peuvent s’approprier m’apparaît comme une nécessité, un levier pour assurer le développement de nos entreprises sur notre territoire.» À l’instar de l’écosystème entrepreneurial, les difficultés de recrutement, les interrogations et inquiétudes sur l’énergie, sont autant de problématiques face auxquelles l’association entend épauler ses membres pour tenter de trouver les bonnes voies à prendre. «En décembre prochain, nous allons organiser avec EDF un petit déjeuner pour permettre aux entrepreneurs de trouver des solutions simples pour tenter de répondre à cette sobriété énergétique aujourd’hui recherchée.» Ces nouvelles prérogatives viennent s’ajouter aux différentes missions déjà mises en place dans le plan stratégique de développement de l’association à l’image de la mise en œuvre de projets collectifs comme la mutualisation des services et, encore et toujours, «défendre les intérêts de nos zones d’activités auprès des politiques de nos territoires, le tout en co-construction.»