Pour événements d’entreprise et tourisme d’affaires
L’équipement, d’un coût de 40 millions, se veut à la fois outil de développement économique et de rayonnement touristique au sens large du terme.
Le 9 avril 2015, la Serre numérique de la CCI Grand-Hainaut avait été inaugurée sur cette ancienne friche Vallourec d’Anzin-Valenciennes (27 hectares en bordure de l’Escaut). Le 27 janvier dernier, la Cité des congrès, deuxième imposante réalisation du futur Parc-des-Rives-Créatives-de l’Escaut, a été officiellement mise en service.
D’un coût annoncé de 40 millions, elle appartient à la communauté d’agglomération Valenciennes Métropole, principal financeur (35 millions). Compléments au montage : la Région (3 millions) et le Fonds national pour l’aménagement et le développement du territoire, le FNADT de l’Etat (2 millions). De Vallourec, la Cité des congrès a conservé et intégré le château d’eau, devenu «phare» et «totem», ainsi que le bâtiment de la centrale électrique. Autre élément architectural salué lors des discours : le toit, désigné par l’expression «canopée» et de «dentelle de métal en suspension».
Délégation de service public. Pour cet équipement, l’Intercommunalité a opté pour la délégation de service public (comme pour son stade du Hainaut et sa patinoire). La société GL Events a été retenue pour le gérer en octobre 2015. Un contrat de neuf ans a été signé (2016-2024) et une société d’exploitation locale, filiale, a été mise en place.
Lors de l’inauguration, le président de GL Events, Olivier Ginon, a expliqué que sa société, présente dans 20 pays et 90 villes, allait maintenant «vendre la commune et l’agglo», expression qui résume les missions que l’on attend d’elle. Xavier Bertrand, président de Région, a souhaité, lui, que les événements liés au monde du ferroviaire se tiennent maintenant ici. Thierry Devimeux, sous-préfet, a vu dans cet équipement un «outil» pour les entreprises et les grands industriels, mais aussi pour les collectivités locales et le grand public. Les extérieurs du vaste parc se prêteront aussi, a-t-il dit, à la promenade. «La Cité, de par sa situation au cœur de l’agglomération, est aussi un outil de développement urbain» a-t-il aussi estimé.
Retombées attendues. Elles ont été estimées à 10 millions d’euros et proviendront des congrès, conventions, séminaires, galas, concerts, salons, nuitées, etc., que la Cité doit accueillir ou susciter. Premiers événements : des cérémonies de vœux (Valenciennes Métropole, SA du Hainaut, l’ex-ERDF devenu ENEDIS…), un salon du mariage les 11 et 12 février, un événement pour les enfants avec des jeux indoor, un salon de l’immobilier les 3, 4 et 5 mars…
Intérieurs modulables. Cet ensemble de 15 000 m2, desservi par un patio, une rue intérieure, est organisé en quatre grands espaces : une halle de 1 850 m2 pour salons et soirées ; un “village” de trois amphithéâtres ou auditoriums ; une nef de 2 400 m2 pouvant servir à des expositions, spectacles sportifs ou musicaux (capacité estimée entre 2 000 et 4 000 spectateurs) ; un espace composé de 14 salles de commissions, d’espaces de restauration, d’un lounge bar prolongé d’une terrasse avec vue sur l’Escaut.
Pour décrire ces lieux, le mot «modulable» a été souvent employé.
À l’extérieur de cet ensemble, vaste et fonctionnel, des espaces sont destinés au stationnement, dont un parking semi-enterré de 400 places réparties sur deux niveaux à l’arrière du bâtiment.
Plus d’infos sur le site www.valenciennes-metropole.fr ou www.citecongresvalenciennes.com.