Pose de la première pierre du futur Centre de conservation des musées de la Métropole Rouen Normandie
Mercredi 15 janvier, la pose de la première pierre du futur Centre de Conservation et de Restauration des Musées de la Métropole Rouen Normandie a eu lieu à Déville-lès-Rouen. Ce projet ambitieux, dont l'achèvement est prévu pour début 2026, vise à offrir un espace sécurisé et adapté pour conserver près de 500 000 objets, documents et œuvres d'art.
Actuellement, la Réunion des Musées métropolitains Rouen Normandie gère environ un million d'items, dont une grande majorité n'est pas exposée au public. Le nouveau centre, dont le budget est de 8 millions d'euros, permettra de regrouper ces œuvres dans des conditions optimales pour leur préservation. Avec une surface totale de 700 m², dont 270 m² seront dédiés à la restauration et à l'étude des collections, ce lieu se veut être un espace dynamique, au service de la recherche et de l'éducation.
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole, a souligné l'importance de ce projet en tant qu'initiative à la fois culturelle et économique. « Ce ne sera pas un lieu mort, figé, mais bien un lieu vivant », a-t-il affirmé, mettant en avant la collaboration prévue entre chercheurs, étudiants et conservateurs qui travailleront sur le site.
La sécurité des œuvres est un enjeu capital
Mathilde Schneider, directrice des Musées Beauvoisine de Rouen, a précisé que certaines œuvres devront être stockées dans des pièces soumises à un traitement climatique, garantissant ainsi le maintien de conditions idéales en termes de température et d'humidité.
« On a une très grande typologie de collections, de différentes tailles et différentes natures et toutes ne nécessitent pas la même attention », a expliqué la directrice des Musées Beauvoisine de Rouen.
Un atelier de maintenance des vélos du service Lovélo verra le jour
En plus de son rôle de centre de conservation, le bâtiment accueillera également l'atelier technique de Lovélo, le service de vélos en libre-service de la Métropole. Ce choix de site, qui a une histoire industrielle riche, répond à des critères de proximité avec Rouen et à des exigences techniques pour la conservation des œuvres.
Le projet se distingue également par son engagement en faveur de l'écologie. Le bâtiment sera conçu avec une empreinte carbone faible, intégrant une isolation biosourcée et 500 m² de panneaux photovoltaïques, permettant de couvrir 50 % de ses besoins en électricité.