Poivre Rose Traiteur réaffirme ses ambitions
La crise sanitaire a obligé les entreprises dans le secteur de l’événementiel à se réinventer en sortant de leur zone de confort. Poivre Rose Traiteur, installée à Fleurbaix, ne s’est pas ménagée durant ces derniers mois, et repart aujourd’hui avec beaucoup d’ambitions.
S’il y a bien un secteur où l’attente aura été longue, c’est dans l’événementiel. Sans ligne directrice pendant plusieurs mois, certaines entreprises ont vécu un moment particulièrement difficile, d’autres ont réussi à se serrer les coudes. C’est le cas de Poivre Rose Traiteur, qui n’a pas voulu se séparer de ses talents.
«Pendant la crise, on a réussi à garder le personnel au complet, se félicite Thierry Delabre, le directeur de Poivre Rose. Il y a eu des départs, mais uniquement volontaires. On a toujours voulu exister sur le marché, avec les réseaux sociaux, les maisons de retraite, les infirmiers et infirmières, plus récemment avec les étudiants… On a réfléchi tous ensemble autour d’une table pour voir ce que l’on pouvait faire pour rester actif. Cela a été uniquement du bénévolat», explique-t-il.
Continuer à organiser des événements
Sans compter les heures, l’équipe de Poivre Rose Traiteur a donc organisé plusieurs événements : une farandole de desserts pour une maison de retraite, des plateaux-repas pour les infirmiers et infirmières de la région pendant les pics de l’épidémie.
Et plus récemment, un challenge a été mis en place avec l’école lilloise Esupcom : le «Smile & Run». Pour dix kilomètres parcourus et partagés sur les réseaux sociaux, une box repas était préparée par le traiteur en faveur des étudiants. «C’est grâce à toute l’équipe, mais aussi grâce à nos fournisseurs que nous avons a pu réaliser cet événement. Nous espérions 500 kilomètres, il y en a eu finalement 900 ! Nous nous sommes sentis utiles», se félicite Noémie Lenoir, à l’origine de ce défi.
Avec ces différentes missions, dont le désormais très connu click and collect, l’équipe de Poivre Rose Traiteur est ressortie plus forte de cette crise. Aujourd’hui, avec le retour très progressif à la vie normale, tous les espoirs sont permis : «On voit le bout du tunnel», se réjouit Thierry Delabre.
Du recrutement pour rebondir
«Il commence à y avoir de la demande. Il faut attendre fin juin pour que les choses se décoincent totalement. On n’a jamais eu de grosses demandes depuis un an et maintenant on reçoit des demandes pour des repas de 400 personnes», détaille-t-il.
Le directeur de Poivre Rose,
filiale du groupe API restauration, veut d’ailleurs lancer un appel à
candidatures pour garnir les équipes. «On est
évidemment preneur d’extras, de cuisiniers en CDI, en alternance… Si on veut
avancer encore plus vite, il faut du monde. J’ai besoin de personnel avec la
demande qui arrive.» L’appel est donc lancé et l’été s’annonce
radieux pour les équipes du Pas-de-Calais, qui ont hâte de remettre le tablier
et de revivre les coups de feu qui leur ont tant manqué.