PLS Hydraulics investit dans un tour numérique connecté

« Un système hydraulique en panne, c’est toute une activité immobilisée et cinq à sept salariés à l’arrêt. Et l’hydraulique, il y en a partout, dans l’industrie, les travaux publics, les transports, l’agriculture, l’environnement… dès qu’il faut soulever et déplacer des charges », explique Benoît Rougier, qui a repris PLS Hydraulics en 1998 avec un seul salarié et a su en faire un acteur essentiel à la production du territoire. Installée depuis 2019 dans la zone d’activités du Haut-Villé, à Beauvais, l’entreprise compte aujourd’hui 23 collaborateurs qui interviennent dans les six domaines d’activités développés au fil du temps. « Il y a d’abord la fourniture de pièces de rechange, lorsque le client répare lui-même son équipement. Avec nos 13 000 références en stock, nous pouvons fournir l’essentiel des besoins, soit directement au comptoir ouvert en journée continue ou en les expédiant », explique le chef d’entreprise.

Cette activité historique de l’entreprise a été complétée en 2000 par le "service extérieur", une flotte de six camionnettes-ateliers qui sillonnent la Picardie et les régions voisines 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, pour des interventions à caractère urgent et pour des chantiers complexes.

Expertise et réactivité

Un atelier de près de 800 m² hautement équipé permet d’assurer des opérations de maintenance sur l’ensemble des matériels des clients, ainsi que des prestations de service après-vente et d’entretien dans le cadre de partenariats avec des constructeurs. Le service négoce-distribution est capable de fournir dans des délais très courts toutes les pièces détachées de constructeurs d’engins TP et BTP toutes marques, de machines agricoles, de matériels de manutention.

En 2016, l’entreprise a franchi un nouveau cap en créant son bureau d’études, qui réalise des travaux de conception, d’innovation et d’amélioration de tous les systèmes hydrauliques. Et cette année, PLS Hydraulics s’ouvre à l’usinage avec l’acquisition d’un nouveau tour numérique connecté financé par l’État à hauteur de 40% de l’investissement global de 180 000 euros. « Cet outil nous permettra d’être encore plus réactifs dans la réparation des vérins hydrauliques. Nous pourrons fabriquer rapidement et avec précision des tiges, pistons, paliers et autres fûts, ce qui réduira le temps d’arrêt machine, très coûteux pour le client », assure Benoît Rougier. « Notre territoire a besoin de telles entreprises, engagées dans l’innovation et l’amélioration continue de leur offre pour répondre aux besoins croissants de l’industrie et des travaux publics », se félicite, quant à lui, le conseiller départemental Charles Locquet, accompagné de son binôme Brigitte Lefebvre et du député nouvellement élu Victor Habert-Dassault.