Philippe Rapeneau, président de la communauté urbaine d’Arras, vice-président en charge de la transition écologique, de la troisième révolution industrielle et de la bio-économie des Hauts-de-France, nous a quittés brutalement, ce 31 juillet, sur son lieu de vacances. Les hommages affluent, nombreux et de toutes parts, et sont unanimes pour saluer un homme de caractère profondément attachant et humaniste, ancré viscéralement à son territoire, un infatigable travailleur maîtrisant parfaitement ses dossiers. Visionnaire et pragmatique, il laissera une marque indélébile sur le territoire, il suffit de décliner les multiples réalisations passées ou en cours tant au sein de la Communauté urbaine qu’en Région.
Philippe Rapeneau lors de l’inauguration en mai dernier de la résidence La Romaine à Anzin-Saint-Aubin.
Philippe Rapeneau a toujours entretenu avec notre journal des relations de confiance et de respect très fortes. La Gazette partage l’hommage de Fabien Sudry, préfet du Pas-de-Calais, «qui a tenu à faire part à sa famille, à ses proches et à ses collaborateurs, de sa grande émotion et de sa profonde tristesse. Je veux saluer avec respect le parcours de cet homme du pays, né à Calais, instituteur, engagé dans la politique au cours des années 1980, assistant parlementaire, membre de cabinet ministériel. Élu municipal d’Arras depuis plus de vingt ans, passionnément attaché à son territoire, il était devenu président de la communauté urbaine d’Arras en 2011.
À ce titre, il a notamment œuvré, avec un succès incontesté, pour faire de la Citadelle ce lieu si prisé des habitants, mêlant de manière harmonieuse activités économiques et logements, nature et culture, ce lieu d’accueil de grands événements festifs (Main Square Festival ou du départ du tour de France, où je l’avais vu radieux)…
Philippe Rapeneau était résolument tourné vers l’avenir et ses défis. Le développement durable le passionnait, que ce soit dans son engagement local, où il portait une haute ambition, ou dans son engagement comme élu régional, vice-président en charge de la transition écologique, de la troisième révolution industrielle et de la bio-économie des Hauts-de-France.
Je veux rendre hommage à l’homme de fidélité, de conviction et de projet, à l’homme de parole avec qui nous avons toujours pu travailler en bonne intelligence, à l’homme sincère qui savait rassembler au-delà des clivages partisans, passionné par le service de son territoire et de l’intérêt général».