Pévèle-Carembault : une signature de contrat CRTE très attendue
Au travers d’un CRTE, 5 millions d’euros vont être injectés sur le territoire de la Communauté de communes de Pèvèle-Carembault.
Le 23 novembre dernier avait lieu, au sein des locaux de l’entreprise Agfa-Gevaert de Pont-à-Marcq, la signature du contrat de relance de la transition écologique (CRTE) de la Communauté de communes de Pévèle-Carembault. L’occasion pour Simon Fetet, secrétaire général de la préfecture du Nord, et Luc Foutry, président de la communauté de communes de Pévèle-Carembault, de sceller un accord entre institutions publiques.
«Tout semblera plus rapide»
Au total, ce sont 5 millions d’euros que l’Etat va injecter sur le territoire de la Communauté de communes de Pèvèle-Carembault au travers du CRTE, à l’horizon 2026. «Ce contrat nous fait du bien. Il nous permet d’avoir un rythme de travail sur plusieurs années. On ne devra pas déposer des tas de dossiers à droite ou à gauche pour obtenir des subventions. Là, avec cet argent, tout semblera plus rapide», confie, après la signature, Luc Foutry. Cette enveloppe doit servir à répondre à huit axes de travail principaux parmi lesquels la sauvegarde de l’emploi, la préservation de la biodiversité, le développement d’un modèle de production et de consommation circulaire...
Deux millions d’euros vont directement dans les caisses de la Communauté de communes. «Cet argent va nous permettre de financer notre plan alimentaire territorial qui est en cours de validation. Cela va également nous permettre de continuer notre schéma cyclable dans lequel nous avons déjà investi 500 000 euros, et nous allons aussi remplacer l’éclairage public par des ampoules led, entre autres», détaille le président de la Cmmunauté de communes de Pévèle-Carembault. Le reste servira à financer, au compte-gouttes, des projets de particuliers ou de communes.
Une double signature
Mais le projet le plus attendu, l’axe de travail principal dans ce projet CRTE, reste tout de même le développement de l’activité économique et le soutien à l’emploi au travers de l’accompagnement du projet de reconversion du site industriel d’Agfa-Gevaert. Un contrat de revitalisation du site a d’ailleurs été signé dans la foulée.
En effet, en 2020, l’entreprise a fait face à de grosses difficultés, ce qui lui a valu de baisser le volume de production à Pont-à-Marcq, avant de décider la fermeture du site et la suppression de quelques dizaines d’emplois. «C’est une entreprise historique dans la région. Tout le monde connaît quelqu’un qui y a travaillé. L’annonce de sa fermeture a sonné comme un décès pour nous», confesse Luc Foutry.
Mais grâce au plan de relance et à la signature du contrat de revitalisation de l’entreprise, les élus voient un nouvel avenir. «Ces deux signatures nous donnent à croire à un avenir meilleur. Ce sont des actes forts qui nous consolent, avec l’idée que ce site a du potentiel et qu’il fonctionnera toujours», insiste le maire de Pont-à-Marcq, Sylvain Clément. Le contrat de revitalisation honore un financement de 967 460 euros exactement. Une somme conséquente qui servira à financer les travaux de réaménagement du site. «Ces contrats ne doivent pas être des coups de pouce mais de véritables coups d’accélérateur», a indiqué Simon Fetet, secrétaire général de la préfecture du Nord.