Peur sur Noël...
La magie de Noël va-t-elle être plombée par le climat anxiogène ambiant lié notamment à la situation explosive suite au conflit israélo-palestinien ?
À une petite quinzaine de jours du lancement des festivités avec l’ouverture massive dans la région des traditionnels marchés de Noël, la question est aujourd’hui plus que présente. Nancy, Metz ou encore Strasbourg ouvrent les festivités dès le 24 novembre prochain, et ce, pendant un peu plus d’un mois. Chalets de bois, grande roue, guinguettes en tous genres, illuminations scintillantes, atmosphère chaleureuse vont petit à petit s’installer pour le bonheur de tous (ou presque). Dans un contexte de plan Vigipirate au niveau urgence Attentat (depuis le 13 octobre dernier suite à l’attentat terroriste d’Arras) où les multiplications des alertes à la bombe se sont succédées un peu partout dans les aéroports de l’Hexagone, les établissements scolaires, les sites patrimoniaux en passant par les gares ou les musées, la tenue de ces événements populaires et plus que prisée va, de nouveau, avoir un caractère inquiétant. En décembre 2018, le marché de Noël de Strasbourg a été visé par un attentat islamiste faisant cinq morts et dix blessés. Cette année face aux risques certains, le marché strasbourgeois n’aura pas de grande cérémonie pour son lancement afin d’éviter une foule trop massive. La vigilance devrait être plus que de mise également aussi bien à Nancy que chez la voisine messine et dans toutes les villes et bourgs de la région mettant en place des festivités. Des festivités attendues par tout un pan de l’écosystème économique. Artisans, commerçants, professionnels du tourisme et de la restauration tablent naturellement sur cette période génératrice certaine de chiffre d’affaires. L’effort et l’intelligence collective autour de cette problématique actuelle devraient permettre de voir s’imposer la magie de Noël face aux obscurantistes et ravagés de tous bord. Du moins, on l’espère...