Peu de femmesaux instances décisionnelles

 

La “Note D2DPE n° 47”, datée de décembre 2011 et issue des publications du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, vient de loin. A la suite des secondes Assises nationales du développement durable de juin 2003, la collectivité avait lancé son “indicateur 21”, un mélange d’autres indicateurs de richesse permettant d’évaluer le “progrès social” et “la pression exercée par l’homme sur les ressources naturelles”. Et, “parmi les indicateurs retenus dans ce programme, l’indicateur de la participation des femmes (IPF) est une mesure de l’égalité ou de l’inégalité entre les femmes et les hommes crées par le PNUD”. Trois critères d’accès comparés des femmes et des hommes à la vie économique et politique sont eux-mêmes combinés dans l’IPF. En premier lieu, il y a la part relative des femmes dans la représentation parlementaire nationale. Mais cet échantillon paraît bien faible au regard d’un panel plus représentatif s’il avait englobé les élus locaux (communaux, intercommunaux, cantonaux et régionaux). Seconde variable, l’accès aux fonctions et aux professions “considérées comme les plus qualifiées ou à plus haut degré de responsabilité et d’initiative”, entreprises privées et publiques comprises. Enfin, l’accès comparé des femmes et des hommes aux revenus du travail est le dernier axe examiné. Pour autant, l’importance et la légitimité de ces “indicateurs d’indicateur” sont mouvantes et la note en question “servira de base aux réflexions du forum hybride permanent” qui rassemble experts, élus, administrations, associations et citoyens.

Pas de parlementaires femmes dans la région avant 1974. Les femmes députées et sénatrices de