Papeterie Lucart : Un acteur engagé dans l’économie circulaire

Un produit très résistant et absorbant, certifié FSC® recyclé.
Un produit très résistant et absorbant, certifié FSC® recyclé.

Située à Laval-sur-Vologne, la papeterie vosgienne du groupe italien Lucart s’est spécialisée depuis 2011 dans le recyclage des briques alimentaires afin de produire des papiers d’hygiène sous la marque EcoNatural. Celle-ci compte avant tout sur les professionnels qui représentent les deux tiers de ses clients pour démocratiser ledit produit.

Sur son site de Laval-sur-Vologne, le papetier italien Lucart, qui emploie aujourd’hui 284 personnes, fabrique un papier toilette de couleur marron clair. «Nous avons volontairement conservé la couleur originelle pour valoriser l’aspect naturel et écologique de notre papier toilette. Il est également possible de retrouver cette teinte en essuie-main, essuie-tout et mouchoirs» précise Frédéric Gennerat, responsable trade marketing. Ajoutant qu’«il s’agit d’une pulpe de cellulose obtenue à l’issue du recyclage des briques alimentaires Tetra Pak, qui ont cette particularité de ne pas avoir été soumis à un blanchiment chimique. Par ailleurs, lors de ce procédé, nous séparons à l’aide d’un pulpeur les fibres du polyéthylène (22 %) et de l’aluminium (4 %) qui ensuite sont recyclés pour fabriquer du mobilier urbain.»

Sécuriser la matière première

Au regard des fortes fluctuations des prix sur le marché des vieux papiers, le papetier Lucart a pris la décision stratégique dès 2011 de sécuriser ses approvisionnements en diversifiant sa ressource par des investissements massifs dédiés au traitement des briques alimentaires. Ceci permettant à la fois à la société vosgienne de réaliser des économies tout en parant aux risques inhérents à la rareté des vieux papiers. Aujourd’hui, Lucart souhaite continuer à mettre en avant sa gamme auprès des collectivités via les distributeurs d’hygiène tels que les mairies, hôpitaux, hôtels et restaurants ou encore les campings. En parallèle, elle distribue sa gamme à l’endroit des consommateurs finaux via les réseaux spécialisés Biocoop, La Vie Claire ou encore La Vie Saine. «On espère à terme la développer au sein de la Grande distribution» conclut Frédéric Gennerat.