Commerces

Ouverture du Vide Grenier à Saint-Quentin

Ouvert début janvier, le Vide Grenier de Saint-Quentin est le troisième magasin de cette franchise dans les Hauts-de-France. Parallèlement, Maïté et Laurent Delaplace ont ouvert "on débarrasse.com".

Maïté et Laurent Delaplace, satisfaits des débuts de leur activité.
Maïté et Laurent Delaplace, satisfaits des débuts de leur activité.

Anciens gérants de nombreux magasins Noz, dans la Marne, la région parisienne, et les Hauts-de-France, Laurent et Maïté Delaplace ont eu envie de se mettre à leur compte. Ils voulaient être à la tête d’un commerce, dans un domaine qui leur plaise.

Ils ont donc cherché des franchises et ont découvert celle du Vide Grenier, un magasin de seconde main (41 entités en France). Le local est situé à Saint-Quentin Nord, non loin de la route qui va à Laon. Ils ont choisi cet endroit en raison du grand parking et de sa facilité d’accès.

L'enseigne a déjà trouvé sa clientèle

La CCI de Saint-Quentin et Initiative Aisne les a conseillés et aidés à monter leur projet. Laurent et Maïté ont préparé leur dossier sous la houlette d’Initiative Aisne, et sont passés devant un jury. Leur projet a été retenu à l’unanimité. Un prêt d’honneur de 10 000 euros, sans intérêts leur a été accordé. Cela leur a permis d’acheter le véhicule pour l’autre entité, "on débarrasse.com", ouvert en septembre 2021, et qui sert aussi à la livraison des meubles achetés au Vide Grenier.

Le principe du Vide Grenier : des personnes viennent y déposer des objets, meubles, vêtements etc. remis en vente. Une semaine après l’ouverture - le 5 janvier dernier -, le magasin ne désemplit pas et les visiteurs ressortent avec des achats. Maïté Delaplace explicite : « Par définition, nous ne savons pas ce qui va être déposé pour la vente. C’est le vendeur qui fixe le prix, il y en a pour tous les goûts et tous les porte-monnaies. »

La rémunération des gérants est basée sur les commissions. Maïté Delaplace détaille sa rémunération et celle de son mari : « Les commissions sont de 35% sur les ventes, qui servent aussi à payer nos deux salariées, que nous avons recrutées avec l’aide de Pôle emploi, ce qui nous permet de bénéficier de 47% d’aide salariale pour l’une et pour l’autre une aide de 5 000 euros. »

Au Vide Grenier, ce sont les vendeurs qui fixent les prix.

"on débarasse.com", un concept qui séduit

"on débarasse.com" est un concept différent, mais complémentaire du Vide Grenier. Les particuliers qui veulent, en général pour des raisons financières, se débarrasser d’objets, de meubles, dans leurs maisons, caves, entreprises, contactent les gérants qui leur proposent de leur faire un devis.

Celui-ci comprend le prix de vente et la prestation de déménagement. Leur rayon d’action est de 100 kilomètres autour de Saint-Quentin. Maïté Delaplace détaille les prestations : « C’est une activité qui fonctionne très bien : nous étions partis en septembre dernier sur huit déménagements par an, et nous en avons déjà réalisé 20 en trois mois. Les devis sont gratuits, nous nous déplaçons chez les gens. Il y a plusieurs solutions, comme le débarras avec destruction, qui est à la charge du propriétaire, si les objets sont intéressants, il aura à régler la prestation de déménagement, si le prix de vente ne le couvre pas. Si la valeur des objets débarrassés est supérieure aux frais de déménagement, le propriétaire touche alors une somme déduite des frais de commission. » En 2022, le couple Delaplace a comme objectif d’ouvrir un second Vide Grenier à Noyon, ce sera le quatrième dans la région.

Photos :

Laurent et Maïté Delaplace devant le magasin et Maïté dans le magasin