Olivier Tommasini réélu président de la FFB
Le CA de la FFB Nord-Pas-de-Calais a réélu Olivier Tommasini après un premier mandat débuté en 2011. Le président a immédiatement commenté les premières annonces du gouvernement Valls en ce qui concerne son organisation.
Olivier Tommasini, directeur général du groupe familial composé de Tommasini construction et Tommasini menuiserie, est membre du bureau de la FFB Nord-Pas-de-Calais depuis 2004. Il entame un second mandat qu’il souhaite inscrire dans la poursuite des actions menées au cours du premier. Mais sa palette est aussi syndicale.
A 46 ans, originaire de l’Avesnois (Aulnoye-Aymeries) et ingénieur de formation, Olivier Tommasini met à disposition des administrateurs et des adhérents de la FFB Nord-Pas-de-Calais une solide expérience syndicale et professionnelle. Il est depuis 2004 au sein du bureau chargé des questions de logement et d’insertion, administrateur à l’Union régionale de la maçonnerie et du gros œuvre et, depuis 2005, animateur du groupe d’échange logement social rassemblant Etat, bailleurs sociaux, architectes, bureaux d’étude et entreprises. Depuis 2008 , il est chargé du pôle ressources humaines et président de la commission enseignement formation.
Satisfait mais dans l’expectative. Quelques jours à peine après son élection, le président a salué les engagements du tout nouveau gouvernement mais en restant «attentif au calendrier». Trois points ont particulièrement attiré son attention ainsi que celle des artisans et entrepreneurs du secteur : l’annonce de réformes structurelles seule à même d’inscrire durablement le pays sur une trajectoire de croissance et de création d’emplois ; l’amélioration très sensible des allègements de charges, facteur très positif dans un secteur à forte densité de main-d’œuvre comme l’est le bâtiment ; la construction de logements comme une priorité du nouveau gouvernement. La FFB espère que les annonces, notamment en matière de simplification normative, se traduiront rapidement dans les faits. Elle rappelle toutefois que l’effondrement des mises en chantier s’explique, pour une large part, par la panne de la primo-accession.