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Olivia Bienvenu, serial entrepreneure, coach et cake designer
Pour la coach installée à Amiens, se lancer dans l’entrepreneuriat quand on est une femme nécessite d’être à l’écoute de son corps et des cycles qu’il suit.
Lorsqu’on entre dans l’univers de l’amiénoise Olivia Bienvenu, on prend une grande bouffée d’optimisme et de fantaisie. La trentenaire a su allier ses multiples talents professionnels - serial entrepreneure comme elle aime à se définir, coach et cake designer… - pour proposer un accompagnement spécifique aux femmes se lançant dans l’entrepreneuriat, au travers de son programme audace et créativité.
Une flamme
Dans une vie antérieure, Olivia Bienvenu travaillait dans le service des ressources humaines du groupe EDF. « Une flamme s’allumait en moi quand j’accompagnais les salariés qui créaient leur entreprise ». De quoi donner des envies à la jeune femme qui rêve de créer de ses propres mains. Décidant d’écouter son intuition, elle quitte son emploi, s’inscrit à un CAP de pâtisserie, une activité qu’elle adore, pour devenir cake designer.
En parallèle, des femmes dans l’entourage d’Olivia Bienvenu lui demandent régulièrement des conseils sur leur vie professionnelle. « Au cours d’ateliers de cake design, je voyais aussi des femmes très avancées techniquement qui n’osaient pas se lancer, à cause de peurs et de fausses croyances. » Il n’en faut pas plus pour que l’envie de coacher fasse son chemin. « J’adore être sur plusieurs activités complémentaires en même temps, cela me stimule et m’aide à évoluer ».
Et l’entrepreneure de poursuivre : « Une grosse difficulté pour moi a été de quitter le monde d’EDF où tout est séquencé et organisé, orienté vers la productivité et les résultats. Et de me retrouver seule à devoir organiser mes journées, trouver mon rythme et gérer ma créativité. » C‘est en travaillant sur cette problématique qu’Olivia Bienvenu s’intéresse au cycle féminin et à la façon de le prendre en compte dans sa vie professionnelle. Aujourd’hui cet aspect fait partie intégrante de ses accompagnements qu’il est possible de suivre à distance.
Une forme de culpabilité
« Il existe une forme de culpabilité, notamment pendant nos règles, lorsque nous sommes en baisse de productivité. Nous oublions que c’est normal. Notre corps appelle au repos et nous essayons de le forcer », regrette la coach. « Nous trouvons pourtant normal qu’un pommier ne fasse des fleurs qu’au printemps et pas en hiver… »
Il s’agit donc de s’écouter, s’observer et planifier ses activités au meilleur moment. Une façon aussi de se prémunir d’un burn-out. Cécile Touzot, assistante virtuelle, installée en Charente-Maritime, a apprécié cette approche. « On apprend vraiment à se connaître même si au début ce n’est pas évident. » Avec l’habitude, l’entrepreneure, qui a été accompagnée en mai 2020, sait maintenant anticiper les différentes périodes dans le mois et s’adapter. « Ce que j’apprécie aussi avec Olivia, c’est qu’elle apporte un accompagnement global et qu’elle a toujours une réponse pertinente à nos questions », résume Cécile Touzot.