Covid-19 : restrictions
Oise : les grandes surfaces non-alimentaires ferment
Comme l'a indiqué le Premier ministre le 29 janvier, la Préfecture de l'Oise a annoncé la fermetures de ces grandes surfaces à compter du 31 janvier. Cinq établissements sont concernés dans le département.
Les commerces non alimentaires des centres commerciaux du Jeu de Paume à Beauvais, de Cora Saint-Maximin, du Carrefour Venette et d'Auchan de Nogent-sur-Oise sont concernés par les nouvelles mesures restrictives.
Ces mesures concernent les commerces non alimentaires des centres commerciaux et galeries marchandes d’une surface commerciale utile supérieure à 20 000 m². Les 20 000 m² se calculent en additionnant l’ensemble des surfaces des commerces, alimentaires ou non.
La Préfecture précise que les commerces fermés n’auront pas la possibilité de faire de click&collect ou retrait commande. En revanche, la livraison de leur produit restera possible.
De même, à partir du lundi 1er février, les jauges limitant le nombre de personnes pouvant être présentes dans les magasins de plus de 400m², rapportées à leur surface, seront renforcées dans tous les commerces, passant de un client pour 8m² à un client pour 10m².
Et l'économie ?
Ces
mesures sanitaires engendrent aussi des conséquences économiques.
De ce côté, Bruno Le Maire a précisé les mesures de soutien dont
bénéficieront les commerces fermés :
-Les commerces fermés bénéficieront du fonds de solidarité renforcé, avec un droit d’option entre la compensation de perte de chiffre d’affaires jusqu’à 10 000 euros ou l’indemnisation de 20% du chiffre d’affaires plafonné à 200 000 euros par mois.
-Pour les commerces en réseaux, particulièrement les grandes enseignes intégrées pour lesquelles les 200 000 euros de compensation seraient insuffisants, le dispositif de couverture de 70% des charges fixes leurs era ouvert. Ces aides permettront aux commerçants de faire face à leur loyer et charges.
-Les
commerces fermés bénéficieront de l’activité partielle sans
reste à charge. Ils bénéficieront de l’exonération des
cotisations patronales et de l’aide au paiement des cotisations
salariales.
-L'ensemble des autres dispositifs exceptionnels de financement restent à disposition des entreprises, en particuliers les Prêts garantis par l’État (PGE).