Nouvelle antenne en construction pour la Chambre des métiers

La première pierre de cette antenne de l’URMA de la Chambre des métiers et de l’artisanat de région a été posée le 8 juin par Xavier Bertrand, président de Région (celle-ci gère le domaine de la formation et assure la maîtrise d’ouvrage) et Alain Griset, président de la Chambre (initiatrice et bénéficiaire de l’opération). Mais le chantier, à cheval sur les communes de Bruay-sur-Escaut et de Saint-Saulve, avait déjà démarré.

L’objectif principal est de reloger l’actuel CFA de Prouvy-Rouvignies, devenu trop petit et inadapté. En principe, c’est en janvier 2018 que le transfert devrait être opéré pour le millier d’apprentis.

Les métiers concernés. Ce CFA forme aux métiers suivants : boulangerie, pâtisserie, chocolaterie, traiteur, coiffure, cuisine, boucherie-charcuterie, assistance de vie aux familles… La branche mécanique automobile et motocycles (formations en alternance et formation continue) ne rejoindra pas le nouveau bâtiment. Elle restera, en effet, à Rouvignies à la suite d’un accord par lequel le Groupement national pour la formation automobile (GNFA) a cédé son site de formation à la Chambre des métiers.  

 

38,3 millions. Ce chantier, en bordure de la RD 75, a donc commencé sur un terrain de 5 hectares. Le futur CFA totalisera 8 000 m² et comprendra deux bâtiments : un pour l’accueil, l’administration, l’enseignement général, la maison des apprenants, le réfectoire, et un dédié aux ateliers d’apprentissage. Coût annoncé : 38,3 millions qui seront versés par le Conseil régional. Ce chantier entre dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de moyens signé entre l’État, la Région et la Chambre, en vue de développer l’apprentissage et d’encourager le recrutement d’apprentis. Ces 38,3 millions comprennent, a-t-il été précisé, les 5,9 millions de subvention accordée à la Chambre des métiers pour le rachat du pôle automobile du GNFA.

 

Double communication. La première pierre coïncide avec la communication de la Région lancée le 1^er juin, notamment sur un “bouquet de services” destiné aux entreprises. Dans son plan sur l’apprentissage, la Région prévoit, par exemple, de faire passer à 3 000 euros son aide au recrutement d’un apprenti de plus de 18 ans par une entreprise de moins de 250 salariés. Ce qui viendrait en complément d’autres aides venues de l’Etat. Juste après la première pierre, il devait en être question lors d’une plénière du Conseil régional à Lille. Ce nouvel équipement rentre aussi dans la communication sur le thème de la troisième révolution industrielle, puisque le futur URMA est soumis aux dispositions et obligations de
la RT 2012. Des économies dans les coûts de fonctionnement sont attendues…