Banque de France

Note de conjoncture et choc d’incertitude

La Banque de France vient de publier ses tendances régionales le 12 juillet pour la période du mois de juin. Si dans l’ensemble, elles se veulent presque positives, c’était sans compter le choc d’incertitude depuis le second tour des législatives.





La Banque de France vient de faire paraître ces tendances régionales pour la période du mois de juin mais elles ne prennent pas en compte le choc d’incertitude aujourd’hui présent.
La Banque de France vient de faire paraître ces tendances régionales pour la période du mois de juin mais elles ne prennent pas en compte le choc d’incertitude aujourd’hui présent.

Tout allait presque bien, et tout semble changer ! À la lecture des dernières tendances régionales de la Banque de France, parues le 12 juillet pour la période du mois de juin, la situation n’était pas des plus idylliques, mais c’était loin d’être la catastrophe. Dans l’industrie : «la production industrielle en juin progresse dans l’ensemble des secteurs. Seule l’industrie automobile croît moins fortement. Les carnets de commandes sont jugés insuffisants. La production devrait se stabiliser et les effectifs se contracter modérément à court terme.»


Prévision de croissance revue ?

Dans les services marchands : «le courant d’affaires repart globalement à la hausse sauf dans le transport, l’ingénierie et le travail temporaire. Les moyens humains sont très légèrement confortés et cette tendance devrait s’accentuer.» Et dans le bâtiment : «le nombre de chantiers repart à la hausse avec une évolution beaucoup plus marquée dans le gros œuvre que dans le second œuvre. Les effectifs progressent et devraient poursuivre cette tendance à court terme. Les carnets de commandes sont juste satisfaisants dans le gros œuvre et toujours excédentaires dans le second œuvre.» Reste que cette prise de température conjoncturelle ne semble plus réellement avoir lieu d’être, tant la prudence apparaît plus de mise dans l’univers économique. Aujourd’hui les prévisions de croissance de la Banque de France sont toujours de 0,8 % pour 2024, ce qui est loin d’être suffisant. Ces prévisions devraient, en toute logique, être réactualisées au mois de septembre. On va laisser passer l’été...