Nostress vient au secoursdes Dunkerquois
Depuis 2010, Marjorie Dejonghe est passée maîtresse dans l’art de gérer l’organisation d’événements et autres festivités pour le compte de clients dont elle respecte les souhaits et le budget. Sa spécialité : les mariages, mais elle ne compte pas s’arrêter là.
En règle générale, quand deux personnes décident de se passer la bague au doigt, ils n’ont d’autre choix que de prendre en main toute son organisation. En l’espace de quelques semaines, il leur faut trouver une date et un lieu, dresser la liste des invités, jongler avec le plan de table, choisir le traiteur, le DJ, les fleurs, imaginer la décoration, penser à immortaliser l’événement, etc. Difficile dans ces conditions de profiter pleinement de leur journée. Mais depuis une dizaine d’années, un nouveau concept fraîchement débarqué des Etats-Unis est là pour leur faciliter la vie : après avoir pénétré l’Hexagone en son coeur, les wedding planners ont investi les quatre coins du pays au grand soulagement de nombreux futurs mariés.
Recette américaine. Le Dunkerquois devra attendre 2010 et l’arrivée de Marjorie Dejonghe sur ce créneau. Ex-gestionnaire dans la parapharmacie, la jeune femme souhaite s’émanciper professionnellement quand lui vient l’idée de l’organisation de mariages, un secteur délaissé sur Dunkerque malgré un potentiel évident. “Ma propre expérience n’était pas à la hauteur de mes attentes, relate Marjorie Dejonghe. On doit tout faire, et faire vite. J’aurais vraiment apprécié l’aide de quelqu’un mais ça n’existait pas à l’époque sur Dunkerque, et ça n’existait toujours pas quand je me suis intéressée au sujet.” Voilà comment en l’espace de quelques mois une organisatrice de cérémonies a fait son arrivée sur le Dunkerquois. Marjorie Dejonghe s’inspire de la recette américaine pour développer son activité qu’elle décline en différentes formules. Sa société, baptisée Nostress, répond ainsi à toutes les attentes de futurs mariés. Ces derniers peuvent choisir de déléguer toute l’organisation, “c’est-à-dire des fairepart au voyage de noces, en passant par le traiteur, l’animation, la décoration…” développe la dirigeante. Mais ils peuvent ne retenir que l’option décoration, opter pour la formule conseil – “souvent pour savoir par où commencer et ne rien oublier” –, ou demander un simple “coup de pouce” de dernière minute “parce qu’il manque la voiture, le disc-jockey ou quelques éléments de décoration”, précise Marjorie Dejonghe.
Services à la carte. Dernière possibilité, et non la moindre : la coordination le jour J. “Dans ce cas, je suis présente le jour de la cérémonie pour assurer une bonne coordination des prestataires et gérer le planning des mariés pour éviter les retards et le stress.” Ses services, Marjorie Dejonghe les propose à la carte et les adapte à toutes les bourses. Elle s’octroie quant à elle une rémunération qui oscille entre 10 et 12% du budget fixé par ses clients. Après une première année plus ou moins difficile, Nostress est de plus en plus sollicitée, notamment sur des prestations complètes. La motivation de ces futurs époux qui font appel à ses services ? “Ils sont de plus en plus à vouloir se décharger de cet aspect de la cérémonie soit par manque de temps, soit aussi parce qu’ils n’y connaissent rien et ne veulent pas s’embêter. Pour eux ce doit être une journée inoubliable et ils veulent en profiter tout simplement”, résume la créatrice. Mais le concept ne vaut pas que pour les mariages. Anniversaires, baptêmes, soirées privées, communions… Les occasions ne manquent pas de faire la fête et Marjorie Dejonghe l’a tout de suite intégré. Son activité peut donc être dupliquée pour l’organisation de toute sorte de festivités. Baby shower et divorce party sont en vogue de l’autre côté de l’océan Atlantique… En attendant que ces nouvelles tendances fassent des émules sur le Dunkerquois, Valérie Dejonghe se contentera de traditions plus classiques mais bien ancrées pour développer son activité. “J’ai d’autres projets dans l’événementiel et l’animation mais je vais d’abord commencer par asseoir cette première activité”, conclut l’intéressée.