Ngotis l’art du sur-mesure s’expose dans le centre-ville de Compiègne
À Compiègne, le pop-up store l’Impérial, rue du Général Leclerc, accueille une nouvelle marque chaque mois. L’objectif : faire connaître les entrepreneurs et les nouveaux concepts qui se lancent dans la région. Ngotis, l’art du sur-mesure a bénéficié de ce coup de pouce.
À Compiègne, Saint Lacroix Ngotis s’est donné pour mission de démocratiser le sur-mesure. Pour ce faire, dans son atelier de confection, rue Ferdinand Bac, le tailleur coud des manteaux, costumes et autres chemises grandes mesures, au prix du prêt-à-porter. « Pour l’instant, au vu de mon carnet de commandes, je travaille seul. Je prends moi-même les mesures, conçois le patron, découpe les pièces et les assemble », liste l’entrepreneur. Si le tailleur s’aligne aux prix du prêt-à-porter, c’est pour pouvoir rester compétitif et pour ventiler une large clientèle. « Après, bien évidemment, les prix varient en fonction des tissus choisis et des modèles », poursuit Saint Lacroix Ngotis.
Chez "Ngotis, l’art du sur-mesure", chaque pièce est unique. Le tailleur engage un travail minutieux qui mélange savoir-faire et qualité. « Avec le client, nous créons ensemble. Il peut choisir son tissu, et même sa doublure », assure-y-il. Pour un costume sur mesure, il faut compter un délai de cinq et six semaines, le temps de la fabrication.
Le pop-up store, un tremplin pour les marques
Cela va faire un an et demi que Saint Lacroix Ngotis a lanc" son projet. Et même si l’entrepreneur a su se créer une clientèle, notamment grâce au bouche-à-oreille, il voulait davantage se faire connaître auprès des Compiégnois. C’est pour cela qu’il a décidé de s’installer durant un mois au pop-up store l’Impériale Compiègne. « Le pop-up store est un beau tremplin pour une personne qui lance sa marque ou qui a besoin de se faire connaître. Nous y restons un mois et ça permet aux clients du centre-ville de découvrir notre savoir-faire », explique-t-il.
Ainsi, du 6 au 31 mars, Saint Lacroix Ngotis a pu échanger avec les clients et promouvoir sa marque. « J’aurais aimé pouvoir y rester plus d’un mois. Un mois, c’est court, mais ça m’a déjà permis d’étoffer ma clientèle. Des curieux sont aussi venus découvrir ce que je faisais. Je ne tire que du positif de cette expérience », affirme le tailleur.
Au total, pour un mois dans le pop-up store, l’entreprise a déboursé 1 500 euros. La location du local et la publicité en vitrine étant incluses dans le prix. Ce concept de boutique éphémère est un carton à Compiègne, le calendrier du pop-up store l’Impérial est saturé, des marques vont tourner en son sein toute l’année. « Si je veux retourner un mois dans le pop-up store, je dois déjà m’inscrire pour l’année prochaine. Peut-être que je renouvellerai l’expérience », conclut Saint Lacroix Ngotis.