NEU-JKF accompagne la sécurisation des sites industriels depuis près de 120 ans

L’histoire démarre en 1906 avec la création par Henry Neu, à Marcq-en-Baroeul, d’une entreprise spécialisée dans le traitement de l’air au sein des usines de textile de la région. Une expertise sollicitée au fil des années par d’autres industriels. Intégrée en 1989 au Groupe SFPI, la société nordiste forme depuis 2017 le groupe NEU-JKF suite au rachat par la maison mère de la société danoise JKF, spécialisée dans les matériels dédiés à l’assainissement de l’air. Fort de près de 120 ans d’innovation dans les techniques de l’air, le groupe installé à La Chapelle-d’Armentières offre aujourd’hui des solutions performantes et sur mesure.

Un marché porteur

L’expertise du groupe NEU-JKF se décline autour de six marques.

• NEU-JKF Process conçoit et réalise des systèmes entièrement automatisés de transfert pneumatique et de traitement des produits en vrac (poudre ou granulé).
• NEU-JKF Delta Neu, la plus importante entité du groupe, est spécialisée dans le traitement de l’air. A ce titre, elle conçoit, fabrique et commercialise des solutions et des matériels dédiés à l’assainissement de l’air (dépoussiérage, filtration, ventilation locale et générale, etc.) et des installations d’aspiration de déchets.
• NEU-JKF Wood Industry est la marque dédiée au traitement de l’air dans l’industrie du bois.
• NEU-JKF Automation est spécialisée dans la conception d’automatismes industriels : automates programmables industriels et tertiaires, supervision, acquisition, réseaux de terrain, etc.
• NEU-JKF Fevi qui conçoit des ventilateurs industriels.
• JKF développe et fabrique une gamme complète de filtres, de ventilateurs et de composants aérauliques de haute qualité.

A cela, il faut ajouter son Centre d’essais et de formation aérauliques ainsi que 11 filiales à travers le monde. «Nous réalisons 50% de notre chiffre d’affaires en France et le reste à l’export, et tous nos produits sont assemblés ici. Notre valeur ajoutée est d’apporter des réponses sur mesure ! C’est la santé des personnes qui nous intéresse, la sécurité est le mot d’ordre de notre activité, précise Christophe Benjamin, directeur général de NEU-JKF. Chimie, nucléaire, automobile, agroalimentaire… nous avons la chance de travailler avec tous les types d’industrie - il n’y a pas de limite dans notre métier -, avec de nouveaux industriels, de nouvelles réglementations, de nouveaux process chaque jour. La qualité de l’air est un enjeu fort, un marché porteur. La société se porte bien, d’autant que beaucoup d’entreprises sont revenues en France.»

Focus sur le projet PHOBARS

Depuis plus de 30 ans, NEU-JKF Process travaille en étroite collaboration avec l'UTC (Université de technologie de Compiègne) sur des travaux de recherches liés à des problématiques technologiques de clients industriels. Avec un double objectif : innover et améliorer leurs process de production. Aujourd'hui, face au problème de l'empreinte carbone dans les industries françaises, ils ont souhaité analyser en profondeur les problématiques de revalorisation de déchets. Or, la problématique du transport des produits non conventionnels est cruciale dans le domaine des énergies, en particulier pour les industries consommatrices de combustibles carbonés. Avec le soutien de l’ANR (Agence nationale pour la recherche), le projet PHOBARS (Pneumatic Handling Of Bio And Recycled Solids) a ainsi été lancé par avec un troisième partenaire scientifiques, IFP énergies nouvelles.

Il porte sur l'étude du transport pneumatique de poudres non conventionnelles issues de déchets plastiques ou biomasses de deuxième génération. Celle-ci vise à mieux comprendre des mécanismes mis en jeu pour décrire, contrôler, optimiser et prédire leur comportement, en s’appuyant sur le Centre d’essais et de formation aérauliques de NEU-JKF. Avec, en toile de fond, d'optimiser la conception et la mise en œuvre des opérations de transport. Le projet PHOBARS devrait ainsi contribuer à la valorisation des déchets en énergies renouvelables, à la réduction de l'empreinte carbone et de l'impact environnemental des industries, mais également à renforcer la compétitivité industrielle des entreprises françaises.