Industrie
Nestlé mis en cause par l’Anses
Une note de l’Anses, remise mi-octobre au ministère de la Santé, et dévoilé le jeudi 4 avril par Le Monde et Franceinfo a précisé que la qualité des eaux de Nestlé n’est «pas garantie» et qu’une «surveillance renforcée» est recommandée sur les sites de captage d'eaux de Nestlé.
Les experts ont évoqué une contamination par des bactéries, traces résiduelles de pesticides et Pfas. Le géant suisse de l’agroalimentaire a été mis en cause en raison «d’un niveau de confiance insuffisant» pour garantir «la qualité sanitaire» des eaux minérales du groupe.
L'Anses recommande ainsi «la mise en place d'un plan de surveillance renforcé qui contribuera à disposer de mesures microbiologiques et chimiques fiables.» En revanche, aucune recommandation n’a été faite sur les produits finis et les eaux embouteillées. Cette mise en cause intervient alors qu’une instruction préliminaire pour bluff est ouverte par le parquet d'Épinal à l'encontre de Nestlé Waters, pour suspicion de recours à des traitements non autorisés pour purifier ses eaux minérales.
Cette enquête fait suite à un signalement de l'Agence régionale de santé (ARS). En parallèle, plusieurs associations de protection des consommateurs tel que l'association Foodwatch se sont mobilisées pour demander l’arrêt de la commercialisation des eaux de Nestlé et retirer les bouteilles de la vente.