Négoce et services :les atouts d’Arques céréales

Les anciens établissements de négoce de grains Harrynck datent d’après-guerre. Diversification du négoce, transport et logistique pour les exploitants, la nouvelle génération aux commandes pilote aujourd’hui une PME d’une vingtaine de personnes réparties sur l’Audomarois. Créée en 2010, Arques céréales a pris sa place dans l’environnement agricole régional. Reportage chez Duriez frères.

Thierry et Cyril Duriez, associés d’Arques céréales.
Thierry et Cyril Duriez, associés d’Arques céréales.

 

Thierry et Cyril Duriez, associés d’Arques céréales.

Thierry et Cyril Duriez, associés d’Arques céréales.

Les semis du printemps ne sont pas encore faits et la saison risque d’être compliquée pour les producteurs et leurs négociants. “Le problème, c’est qu’on a toujours très peu de temps pour les récoltes et le séchage des matières”, sourit Thierry Duriez, gérant de l’entreprise de négoce. Arques céréales jongle avec le temps et s’affaire à la fourniture et à la logistique agricole : 65% de son activité réside dans le négoce de céréales, le reste se scindant entre la vente de semences et de produits complémentaires ainsi que d’aliments pour le bétail. Avec son frère, associé, il surveille aussi les prix : “Avant 2007, la tonne de céréales était sous la barre des 100 euros.” Aujourd’hui, la tonne de blé est au-dessus de 200. La grande volatilité due à la spéculation les a amenés vers une friche : le service aux exploitants. “On développe des outils au service de nos clients, qui sont aussi nos fournisseurs”, explique-t-il encore. La matière brute stockée vient de tous les territoires environnants : Côte d’Opale, Audomarois, Boulonnais, Picardie parfois. Stockée dans leurs entrepôts d’Eperlecques dont la capacité totale est de 14 000 tonnes, elle est acheminée à la demande à travers la “station fluviale” de l’entreprise qui dispose d’une installation sur la porte multimodale de l’Aa à Arques.

Des outils logistiques et de transport. Avant cela, les céréales seront triées puis séchées sur le site d’Eperlecques : 70 000 tonnes arrivent tous les ans en provenance de six sites de collecte. Les deux grands séchoirs fonctionnent au gaz de ville, l’air chaud passe à proximité des céréales et réduit ainsi l’humidité des grains. “On travaille une matière vivante