My Lovely Socks à la conquête de l’international

La marque qui n'a pas encore soufflé sa deuxième bougie a déjà vendu 140 000 paires depuis le lancement de son activité.
La marque qui n'a pas encore soufflé sa deuxième bougie a déjà vendu 140 000 paires depuis le lancement de son activité.
D.R.

La marque qui n'a pas encore soufflé sa deuxième bougie a déjà vendu 140 000 paires depuis le lancement de son activité.

Fabricant de chaussettes haut de gamme, My Lovely Socks est parvenue, en seulement deux ans, à se faire une place sur le marché très concurrentiel de la chaussette. Une deuxième levée de fonds doit permettre à la jeune entreprise lilloise de franchir une étape de son développement et poursuivre sa stratégie d’exportation.

Nichée dans une ancienne filature du Vieux-Lille, l’équipe de My Lovely Socks travaille à l’abri des regards.En juillet 2014, Nicolas Boureau fait le pari de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. “La chaussette a longtemps été un accessoire délaissé que tout le monde voulait cacher. Mais le marché du chausson est redevenu dynamique fin 2013. Je me suis dit qu’il y avait une place à prendre”, raconte le lillois.Pari réussi. Un mois seulement après le lancement de l’activité, les premières chaussettes nordistes débarquent au Printemps Haussmann à Paris. S’ensuit une opération séduction dans tout le pays. Résultat ? My Lovely Socks s’appuie aujourd’hui sur un réseau de plus de 200 enseignes françaises, dont 35 dans la Capitale. Les voisins européens séduits, parmi lesquels la Suisse et le Luxembourg, distribuent également ces chaussettes haut de gamme. “Nous proposons une diversité de modèles, notamment fantaisie, ce qui fait l’ADN même de la chaussette”, glisse l’entrepreneur. En veille permanente sur les dernières tendances, l’équipe lilloise – composé pour l’heure de dix collaborateurs – propose des assortiments différents en fonction du point de vente partenaire grâce un panel de 400 modèles de chaussettes. Made in France. Si My Lovely Socks se démarque aujourd’hui de ses concurrents, c’est par sa politique de fabrication 100% française. “Produire à proximité s’avère essentiel dans notre métier. Nous devons être hyper-réactif afin de coller au plus proche des attentes des consommateurs. Nous sommes d’ailleurs capable de livrer 100% de notre collection en 24 heures”, souligne le chef d’entreprise. Alors que les concurrents développent des collections de manière anticipée à 12 voire 15 mois, My Lovely Socks les développent en 3 mois. Fabriquées dans le Nord de la France, les chaussettes sont produites à partir d’une diversité de tissus (lycra, coton, cachemire…). Depuis le lancement de l’activité, 140 000 paires ont déjà été vendues : “Nous sommes en croissance constante depuis la création”, se réjouit le chef d’entreprise. Levée de fonds et recrutement. L’entreprise lilloise se donne les moyens de ses ambitions. Après une première levée de fonds en 2015, My Lovely Socks entame une deuxième levée à hauteur de 800 000 euros, ce qui devrait notamment lui permettre de recruter six à sept collaborateurs supplémentaires. Quant à sa stratégie d’exportation, la marque ne perd pas de temps : “Nous sommes en pourparlers avec le Japon, la Corée ou encore les Etats-Unis. Le marché mondial est quasiment illimité. Mais cela nécessite des capitaux”, ne cache pas Nicolas Boureau. D’ici quelques années, le fondateur n’exclut pas d’ouvrir sa propre boutique My Lovely Socks dans la capitale des Flandres…