Municipales à Paris: Marion Waller se lance dans la primaire du PS "pour gagner"
La socialiste Marion Waller, qui a crée la surprise en annonçant briguer l'investiture du PS pour les municipales à Paris face à Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud, a assuré mercredi n'être la candidate d'aucun clan...

La socialiste Marion Waller, qui a crée la surprise en annonçant briguer l'investiture du PS pour les municipales à Paris face à Emmanuel Grégoire et Rémi Féraud, a assuré mercredi n'être la candidate d'aucun clan et qu'elle partait à la primaire "pour gagner".
"Je ne suis pas la candidate d'un clan, je suis là pour parler aux 3.500 militants socialistes parisiens. Je suis candidate en mon nom, je monte ma propre équipe et j'y vais pour gagner", a déclaré Marion Walter à l'AFP.
Cette ancienne conseillère de la maire socialiste sortante Anne Hidalgo, 32 ans, aujourd'hui à la tête du Pavillon de l'Arsenal, centre d'urbanisme et d'architecture de Paris, a créé la surprise dimanche en annonçant qu'elle se lançait dans la course de la primaire socialiste prévue le 30 juin.
Elle affrontera le sénateur Rémi Féraud, successeur désigné d'Anne Hidalgo, et le député Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint que l'édile honnit désormais, au point d'avoir dit qu'elle ne le soutiendrait pas s'il gagnait le vote des militants.
Avant de se lancer dans la course, Marion Waller, un "bébé Hidalgo" qui se dit "alignée à 100%" avec son bilan, "parlait" davantage au camp de Rémi Féraud qu'à celui d'Emmanuel Grégoire. "J'ai participé à un évènement de campagne de Rémi Féraud, mais maintenant je suis candidate en mon nom", a-t-elle insisté.
La primaire, elle y pensait "depuis quelques mois", portée par "l'envie d'incarner le renouveau et d'apporter quelque chose de joyeux" à une campagne tendue entre les deux parlementaires.
"J'ai aussi entendu que beaucoup de militants avaient envie d'une troisième voie, c'est ce qui m'a motivée à y aller", ajoute cette militante dans le 11e arrondissement.
"Ca (lui) a demandé beaucoup de courage" d'annoncer sa décision à Anne Hidalgo, son premier adjoint Patrick Bloche, la patronne du PS parisien Lamia El Aaraje et à ses deux concurrents, qui ont "tous été étonnés", confie-t-elle.
"Je n'ai jamais été élue mais j'ai travaillé dix ans à l'Hôtel de ville, j'ai l'expérience de l'action politique", fait valoir la candidate à l'investiture qui s'est engagée en politique pour la première campagne d'Anne Hidalgo en 2014.
Avec son slogan "Partager Paris", elle fait de la question de la métropole du Grand Paris "un préalable". "C'est à cette échelle qu'il faut mener le combat. Si le prochain ou la prochaine maire de Paris n'en fait pas une priorité, son mandat sera déceptif".
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