Montreuil-sur-Mer veut se transformer en «Petite ville de demain»

Montreuil-Sur-Mer vient de rejoindre Fruges et Hesdin dans le dispositif «Petites villes de demain». Inscrit dans le plan de Relance national, il est consacré au développement des villes de moins de 20 000 habitants et de leurs intercommunalités.

(De g. à dr.) Pierre Ducrocq, Frédéric Sampson et Bruno Cousein lors de la signature de la convention, le 27 mai.  (© Aletheia Press, J-B Guilbert)
(De g. à dr.) Pierre Ducrocq, Frédéric Sampson et Bruno Cousein lors de la signature de la convention, le 27 mai. (© Aletheia Press, J-B Guilbert)

Le 27 mai dernier, Pierre Ducrocq, le maire de Montreuil-sur-Mer, et Frédéric Sampson, sous-préfet de l’arrondissement de Montreuil-sur-Mer, ont signé la convention «Petite ville de demain». A leurs côtés, dans les locaux de la mairie, se trouvait Bruno Cousein, président de la communauté d’agglomération des Deux Baies en Montreuillois (CA2BM), laquelle viendra en appui dans l’exécution de ce programme.

Dix-huit mois pour définir des actions

C’est la dix-septième ville du Pas-de-Calais à officialiser cette démarche, juste après Fruges et Hesdin. Grâce à ce soutien financier, un chargé de mission sera recruté pour établir un diagnostic autour d’axes de développement visant à renforcer le territoire. Pierre Ducrocq a souligné l’importance d’une stratégie globale qui doit viser des thématiques variées : revitalisation, transition écologique, urbanisme, emploi, habitat, commerce, économie locale en lien avec le numérique.

Désormais, la ville dispose de dix-huit mois pour établir des actions concrètes, définir les budgets attenants et mettre en lien les partenaires locaux tels que la Communauté d’agglomération, le Conseils départemental et la Région.

Entre fragilité et fonctions de centralité

Dans ce dispositif, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) facilite l’accès des collectivités locales aux ressources nécessaires à leurs projets en ingénierie technique et financière, partenariats et subventions. L’ANCT permet ainsi de faire face aux nouveaux enjeux, telle que les transitions numérique, écologique et démographique.

Le programme "Petites villes de demain" est inscrit dans le plan de relance national consacré au développement des villes de moins de 20 000 habitants et de leurs intercommunalités présentant des fragilités et exerçant des fonctions de centralité. Ce sont environ 1 600 communes et leurs intercommunalités qui sont concernées sur le territoire, pour un budget de 3 milliards d’euros sur six ans. On compte 97 communes retenues dans les Hauts-de-France et 14 communes ou groupements de communes dans le Pas-de-Calais.

Dans le Pas-de-Calais

Quatorze communes ou groupements de communes ont été retenus dans le département pour le programme «Petites villes de demain» : Aire sur la Lys ; Auchel, Lillers et Calonne-Ricouart (trinôme) ; Auxi-le-Chateau ; Avesnes-le-Comte ; Bapaume ; Desvres ; Frévent ; Fruges ; Guînes ; Hesdin ; Le Portel, Wimille et Saint-Martin-Boulogne (trinôme) ; Libercourt ; Montreuil-sur-Mer.