Mons-en-Barœul, site "stratégique" pour Heineken

Nouvelle ligne de production, déploiement et extension des gammes produites, l’actualité est heureuse sur le site monsois d’Heineken France qui y a aussi gagné 34 emplois.

La C5, dernière-née des 6 lignes d’embouteillage monsoises. Au premier plan, l’arrivée des bouteilles vides sur la C5 pour un long circuit d’à peu près 1 heure qui les mènera à la remplisseuse pour des opérations de nettoyage automatisé, de remplissage et de capsulage (au centre de la photo), puis au tunnel de pasteurisation pendant 25 à 30 minutes, à l’étiqueteuse autocollante jusqu’aux zones de mise en packs et de (dé) palettisation vers l’extrême droite de la photo.
La C5, dernière-née des 6 lignes d’embouteillage monsoises. Au premier plan, l’arrivée des bouteilles vides sur la C5 pour un long circuit d’à peu près 1 heure qui les mènera à la remplisseuse pour des opérations de nettoyage automatisé, de remplissage et de capsulage (au centre de la photo), puis au tunnel de pasteurisation pendant 25 à 30 minutes, à l’étiqueteuse autocollante jusqu’aux zones de mise en packs et de (dé) palettisation vers l’extrême droite de la photo.
D.R.

Pascal Sabrié, président d’Heineken France, et Jan-Willem Kroonen, directeur du site monsois.

Journée particulière que celle du 2 avril 2014 pour le groupe Heineken France, et plus spécifiquement pour sa brasserie de Mons-en-Barœul qui a vu la mise en route de la C5, sa sixième ligne d’embouteillage d’une capacité de 65 000 bouteilles/heure, pour une capacité annuelle de 480 000 hl. L’occasion aussi pour Pascal Sabrié, président d’Heineken France, de souligner dans le dispositif industriel de la société l’importance de cet outil créé en 1921 et depuis 1986 dans le giron du groupe néerlandais Heineken, tant «elle bénéficie de beaucoup d’efforts, en particulier sur l’innovation, sur les investissements consentis et sur l’emploi qui progresse». Une nouvelle ligne à la pointe de la technologie : au premier plan, l’arrivée des bouteilles vides sur la C5 pour un long circuit d’à peu près 1 heure qui les mènera à la remplisseuse pour des opérations de nettoyage automatisé, de remplissage et de capsulage, puis au tunnel de pasteurisation pendant 25 à 30 minutes, jusqu’à l’étiqueteuse autocollante ainsi qu’aux zones de mise en packs et de (dé)palettisation.

La brasserie de Mons, c’est 264 collaborateurs, dont 34 nouveaux en 2014 et 18 déjà effectifs, 132 références produites, un site de 25 ha, 48% de la production brassicole régionale, le seul site doté d’une ligne de production de boîtes, 92% de sa production destinés au marché français… C’est aussi plus de 72% des nouvelles références mises sur le marché en 2014 produites ou embouteillées à Mons, de la Pelforth Radler pamplemousse rose à l’Affligem Florem, en attendant la version sans alcool Radler 0.01.

Le montant des investissements consentis traduit bien le caractère «stratégique» du site monsois qui représente plus de la moitié de la capacité de production du groupe en France, à 3,5 Mhl sur un total de 6,6 Mhl : 39,5 M€ sur la période 2009/2013, 18,5 M€ supplémentaires d’ici 2016. Sur la seule année 2013, ce sont 9,5 M€ qui ont été mis sur la C5, ligne destinée à la gamme Heineken en bouteilles de verre perdues 25 cl dans les formats 6, 12 et 20 bouteilles, et 33 cl dans le seul format 12 bouteilles.

Des investissements qui s’inscrivent certes dans un marché qui a vu la consommation de bière reculer de 3% en 2013 du fait de l’augmentation des droits d’accises de 160% au 1er janvier, mais aussi croître en valeur. Malgré un chiffre d’affaires en recul de 10% à 1,611 Md€, dû aussi pour partie au phénomène de stockage constaté en décembre 2012, Heineken a gagné 0,5 point de part de marché en volume, et même 1,2 point pour ses quatre marques stratégiques (Heineken, Pelforth, Desperados, Affligem). Pour rester à un niveau concurrentiel et pour ne guère pouvoir jouer sur les coûts de production, Heineken a travaillé à optimiser ses coûts logistiques en privilégiant ses sites les plus rapprochés des plates-formes de ses principaux clients : quand Schiltigheim a perdu 500 000 hl et 27 emplois, Marseille a gagné 70 000 hl et 11 emplois, Mons 430 000 hl et 34 emplois. De quoi assurer un nouveau record de production en 2014, à au moins 3 Mhl contre 2,8 Mhl en 2013.       

1. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.