Mon Italie à moi : des produits haut-de-gamme destinés aux professionnels
Éric et Paola Dalla Ricca proposent à la vente, via leur site Internet Mon Italie à moi, des produits haut-degamme et issus du mouvement slow-food en provenance de leur pays d’origine.
Des pâtes de Gragnano, des sodas artisanaux à base de chinotto ou de basilic, des huiles d’olives, des biscuits, des pains à bruschettas et même des truffes blanches en saumure. C’est dans un français impeccable relevé d’un charmant accent italien que Paola Dalla Ricca présente les produits qu’elle commercialise depuis 2010 avec son mari Éric sur leur site Internet Mon Italie à moi. Des produits principalement issus du slow-food, un mouvement né en Italie du nord dans les années 1980 qui préconise le “bien manger” (lire par ailleurs). Ces deux mordus de gastronomie très attachés à leurs racines et à leur patrimoine culinaire s’adressent aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Restaurateurs, cafetiers, associations, comités d’entreprises Picards et Nordistes font appel à eux. « Le but n’est pas d’avoir 500 clients. Notre priorité est d’instaurer une relation de confiance et une collaboration de qualité avec chacun d’entre eux », détaille Éric Dalla Ricca.
Valoriser les petits producteurs
Pour dénicher ses produits d’exception, le couple se rend plusieurs fois par an en Italie, le plus souvent dans le Piémont et en Toscane, des régions qu’ils connaissent bien. « Nous connaissons personnellement tous les producteurs avec lesquels nous travaillons. Cette huile d’olive par exemple est produite dans un village situé tout près du mien. Le grand-père de ce producteur était ami avec le mien », poursuit Paola Dalla Ricca. Une fois reçus, les produits sont stockés dans un entrepôt à Amiens. Pour l’heure, le couple ne propose que de l’épicerie sèche, mais il espère pouvoir élargir sa gamme avec des produits frais : « Pour pouvoir proposer des produits extra frais comme de la mozzarella, il faudrait investir dans du matériel adapté. Nous aimerions donc commencer avec des produits moins sensibles comme la charcuterie. »
Le couple met à profit ses précédentes expériences professionnelles pour organiser au mieux sa petite entreprise. Lui, ancien ingénieur, gère toute la partie technique et commerciale. Elle, qui a travaillé longtemps dans un centre d’appels, se charge du suivi de la clientèle, de la comptabilité et de l’emballage des colis. « Elle le fait si bien… », s’amuse son mari.