Mon beau sapin...

L’imposant Père Noël gonflable du vendeur de sapins restera encore quelques jours du côté du quai Sainte-Catherine de Nancy ! Un phare en cette période de l’année dans cette partie de la cité ducale, comme un peu partout dans les entrées de ville et les centres commerciaux. 

Mon beau sapin...

Depuis la fin novembre, les échoppes éphémères enguirlandées de vente de sapins ont fleuri un peu partout histoire de satisfaire une demande toujours bien présente et grandissante au fil des ans. Les derniers jours avant le compte à rebours du réveillon de Noël devraient voir une affluence certaine de retardataires en quête de leur roi des forêts. Des rois des forêts de plus en plus recherchés. D’après certaines études, le total des ventes de sapins de Noël devrait passer de 211,1 M€ l’an passé à 236,7 M€ soit une hausse de 12,1 % en un an et une augmentation nette de 25,6 M€ (source : estimation de Hellosafe, plateforme de comparaison de produits financiers se basant sur une étude de Kantar réalisée pour l’Association française du sapin de Noël naturel). Le tout avec une forte préférence pour les sapins naturels. 

D’après l’étude d’Hellosafe, près de 84 % des ventes totales de sapins sont le fait de sapins naturels, très loin devant les sapins artificiels plafonnant difficilement à 16 %. Un état de fait un peu logique, car côté bilan carbone (concept de plus en plus à la mode), il n’y a pas photo ! Naturel ou artificiel, le sapin est un marché indéniable et notamment dans nos terres locales où la tradition de Noël est fortement ancrée même si à y regarder de plus près on en oublie, de plus en plus, réellement le sens. Reste que le sacro-saint sapin de Noël demeure l’élément indispensable pour bon nombre pour réussir leur réveillon en famille. 

Qui dit demande forte, dit une hausse certaine des prix des épicéas et autre Nordmann (toujours en tête des ventes). L’industrie des sapins de Noël n’est pas épargnée par l’inflation. L’Association française du sapin de Noël naturel estime que cette augmentation serait de 10 % par rapport à l’an dernier. Le Père Noël géant du côté de la rue Sainte-Catherine peut avoir le sourire…