Édito

Moins belle la vie….

Le monde s’embrase et ce n’est pas la faute, pour une fois, au changement climatique ! La guerre entre Israël et le Hamas palestinien où les jeux de massacre jouent la surenchère en termes d’atrocité laisse planer une contagion quasi certaine dans toute la zone orientale.




Moins belle la vie….

Les enjeux de pouvoir, de territoires, de mainmise sur des richesses naturelles, d’intérêts économiques, sont à peine dissimulés par le voile de convictions pseudos religieuses ou encore d’étendard pseudo démocratique et républicain. «C’est un nouveau nuage dans un horizon déjà peu ensoleillé pour l’économie mondiale», assurait Kristalina Georgieva, la directrice générale du Fonds monétaire international quelques jours après le début du conflit. 

«Ces nouvelles tensions viennent s’ajouter aux chocs sévères auxquels l’économie mondiale a été confrontée depuis trois ans et qui deviennent la nouvelle norme venant encore fragiliser un monde déjà touché par une croissance faible et la fragmentation de son économie.» Quid réel de l’impact sur l’économie régionale dans les territoires ? Dans un contexte conjoncturel où une certaine stabilité, bien fragile, semble s’être instaurée dans l’écosystème économique régional d’après la dernière enquête de conjoncture de la Banque de France, les répercussions réelles ne devraient pas tarder à se faire ressentir surtout si la généralisation du conflit s’étend à l’ensemble du Golfe persique qui concentre 40 % de l’offre mondiale de pétrole. 

La suite logique, elle est déjà prévisible : «une nouvelle augmentation des prix de l’énergie susceptible de provoquer une inflation accrue et un ralentissement général de la croissance économique», assurent certains experts financiers. Un climat tendu accentué par l’exportation de la violence au cœur même de l’Hexagone. Le 13 octobre, un professeur d’histoire-géographie est assassiné à Arras par un terroriste islamiste. Le 18 octobre à Bruxelles, ce sont deux Suédois qui croisent le feu mortel d’un autre illuminé de Dieu. Et cela ne fait que commencer...