Mobiliser les adhérents et acteurs pour mieux les connaître

Les directeurs généraux des services et cadres dirigeants des collectivités se réunissent à Arras, pour la 79e édition du Congrès national de leur profession. L’occasion pour l’union régionale de mobiliser ses troupes et d’accueillir pour la première fois ce rendez-vous.

Élodie Kuchinski-Dupuich, présidente de l’union régionale Nord-Pas-de-Calais attend une forte mobilisation de ses adhérents. Elle s’est par ailleurs rapprochée des forces vives de la région pour les faire témoigner.
Élodie Kuchinski-Dupuich, présidente de l’union régionale Nord-Pas-de-Calais attend une forte mobilisation de ses adhérents. Elle s’est par ailleurs rapprochée des forces vives de la région pour les faire témoigner.

C’est la première fois que le Congrès national des directeurs généraux des services fait une halte dans le Pas-de-Calais. Le syndicat régional, qui regroupe les DGS du Nord et du Pas-de-Calais, avait déjà fait acte de candidature en 2017, mais n’avait, finalement, pas pu organiser ce rendez-vous national. 

Élodie Kuchinscki-Dupuich, présidente de l’union régionale Nord – Pas-de-Calais du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales, également vice-présidente du Syndicat au niveau national, explique : «Nous avons déjà bien travaillé sur le déroulement du Congrès. Malheureusement la date qui avait été retenue tombait sur un week-end de commémoration de la Grande Guerre, les hôtels étaient pris d’assaut et nous ne pouvions pas accueillir nos collègues dans de bonnes conditions.» 

Nantes s’étant positionnée pour 2018, l’union régionale Nord – Pas-de-Calais a donc postulé pour 2019, avec des dates fixées bien en amont pour le début novembre, «le palais des expositions Artois Expo (ayant) un planning assez chargé».

«La région sera à son troisième accueil du Congrès en 20 ans. En 1999, il avait été organisé à Dunkerque, en 2009 à Lille et cette année, pour la première fois, dans le Pas-de-Calais à Arras», poursuit la directrice des services de la mairie de Vendin-le-Vieil. Par l’organisation de ce Congrès, si l’union régionale permet aux cadres des collectivités de venir témoigner, elle veut aussi les impliquer dans le programme Territorialis. Il s’agit par ailleurs, par la mobilisation de ses membres, de faire preuve de son dynamisme au travers de ses activités.

La culture

L’union régionale veut notamment faire découvrir le territoire et ses richesses. La culture sera d’ailleurs au centre d’un atelier et la soirée de clôture sera l’occasion pour les DGS et cadres territoriaux venus de l’Hexagone de découvrir ou redécouvrir le Louvre-Lens. 

Mais le Congrès est axé surtout sur les services publics et les citoyens : à quelques mois des élections municipales, les DGS s’interrogeront sur le sens du vote et l’évolution des attentes des citoyens. «Lorsque nous avons préparé ce rendez-vous, nous étions en pleine crise des gilets jaunes et, forcément, l’actualité a eu un effet sur le programme des ateliers.»

L’union régionale du Nord – Pas-de-Calais regroupe environ 260 adhérents sur uniquement deux départements, ce qui en fait une des unions avec le plus d’adhérents. Il n’est pas, pour le moment, question d’étendre le territoire d’action de l’union aux Hauts-de-France, même si elle ne ferme pas la porte à une réflexion sur le sujet. «Il n’y a pas de consignes nationales quant à un éventuel regroupement de nos unions régionales pour nous caler sur le nouveau découpage administratif des régions. Pour nous, la proximité est essentiel pour autant : nous n’avons pas hésité à inviter nos homologues picards lors d’un congrès régional qui avait lieu à Berck, et donc à proximité immédiate de la Somme», rappelle Elodie Kuchinski.