mmH en convention version éco-responsable
Ressources humaines et RSE (Responsabilité sociétale des entreprises), nouvelle présidente depuis début octobre et surtout accélération de sa stratégie patrimoniale version développement responsable ! Le 16 novembre, le bailleur social, mmH (meurthe-et-moselle Habitat) a renoué avec sa traditionnelle convention annuelle de ses salariés à l’Espace Montrichard à Pont-à-Mousson.
Acteur citoyen de la transition environnementale ! Étendard affiché le 16 novembre dernier pour le bailleur social mmH (meurthe-et-moselle Habitat) à l’occasion de sa traditionnelle convention des salariés à l’espace Montrichard de Pont-à-Mousson. Près de deux cents salariés de cette première entreprise publique d’habitat social de Meurthe-et-Moselle (construction de deux cents nouveaux logements en moyenne chaque année), avaient répondu à l’appel malgré une circulation virale de la Covid-19 plus importante. Bien masquées, les équipes ont pu «découvrir» leur nouvelle présidente depuis la mi-octobre en la personne de Chayenne Khirouni, présidente du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle (collectivité de rattachement du bailleur social). «Depuis deux ans, nos salariés n'avaient pu se rassembler et après une année d’interruption, pour cause de pandémie, c’est avec plaisir que nous avons renoué avec cette manifestation attendue par les collaborateurs», assure Lionel Mahuet. Après un discours d’introduction de la part de la nouvelle présidente où la successeuse de Valérie Beausert-Leick a souligné l’engagement solidaire de l’organisme en direction des locataires et son attachement à relever les nombreux défis sociaux, écologiques et économiques, place aux différentes tables rondes.
Stratégie patrimoniale actualisée
La première était consacrée aux ressources humaines et à la RSE : la crise, un accélérateur de projets et de solutions. «Il était nécessaire de revenir sur cette période délicate que nos équipes ont vécu. La mise en place du télétravail rapidement vient d’ailleurs d’aboutir depuis le 15 novembre dernier à un accord sur le sujet avec les partenaires sociaux, histoire de structurer le dispositif dans les années à venir», explique Lionel Mahuet. La deuxième s’est intéressée à la qualité dans tous ses états, environnementale, d’usage et de services. «Nous sommes depuis longtemps chez mmH orientés et impliqués dans la transition environnementale. Pour nous, cette transition environnementale ne sera réellement réussie que si elle est bénéfique à nos locataires en matière de pouvoir d’achat.» Point d’orgue de cette convention 2021, l’actualisation de la stratégie patrimoniale dans l’optique d’une relance verte. «Depuis cinq ans, nous avons rénové près de 3 000 logements et à l’échéance de notre plan stratégique en 2027, plus de 80 % de notre parc bénéficiera d’une étiquette énergétique entre A et C (classification des logements énergivores ou non).» Le tout avec une volonté affichée de mettre en œuvre les différents dispositifs et méthodes pour aboutir «à un habitat responsable et une réduction de l’empreinte environnementale.» Sobriété architecturale, utilisation de matériaux biosourcés, performance énergétique des bâtiments et amplification de l’utilisation des énergies renouvelables dans les constructions, sont les fers de lance avancés par le bailleur social. À l’horizon 2027, le parc de logements de mmH dans le département devraient atteindre les quelque 14 158 unités contre un peu moins de 13 000 il y a vingt ans. En 2027, mmH fêtera d’ailleurs son siècle d’existence...
Diversification intensifiée
Location à caractère social mais également aujourd’hui accès à la propriété ou encore réalisation d’équipement public pour les collectivités locales en programme mixte. «Notre diversification d’activité date d’environ cinq ans et ce volet va aller en accélérant. Nous construisons aujourd’hui pour vendre à un rythme d’une trentaine de logements par an», assure Lionel Mahuet, le directeur général de mmH. «Nous apportons aujourd’hui également une réponse globale aux collectivités en proposant la réalisation d’équipements publics à l’image de crèches ou des salles de réunions. L’exemple typique est le programme de la Douera à Malzéville.» Une diversification nécessaire, voire vitale, dans un univers des entreprises publiques d’habitat social toujours aussi mouvant.