Michaël Picoron art consulting, éveiller, conseiller et connecter

A Maubeuge, Michaël Picoron a lancé en août 2012 son entreprise suite à son licenciement. Le passionné d'art a su rebondir et faire plus que créer sa société : imaginer un nouveau métier, au croisement de l'agent, du galeriste et du commissaire d'exposition.

Michaël Picoron compte remettre en ligne son site internet fin 2014-début 2015.
Michaël Picoron compte remettre en ligne son site internet fin 2014-début 2015.
Michaël Picoron compte remettre en ligne son site internet fin 2014-début 2015.

Michaël Picoron compte remettre en ligne son site internet fin 2014-début 2015.

Pendant de nombreuses années, Michaël Picoron a été chargé de collections pour les associations maubeugeoises Idem + Arts et la Cité des géométries avant d’être licencié. Passionné d’art, il décide de se lancer un nouveau défi : créer sa société. «Je voulais d’abord m’orienter exclusivement vers l’art contemporain, mais avec la BGE et sa couveuse d’entreprises, j’ai pu revoir ma copie pour m’adapter à la demande de la clientèle», raconte l’entrepreneur.

Selon ses propres termes, il cumule “plusieurs casquettes” : agent d’artiste, galeriste, commissaire d’exposition… Michaël Picoron dispose d’environ une centaine d’œuvres, parfois venues d’Angleterre, des Etats-Unis ou d’Espagne, dans son dépôt permanent. «Je peux mettre en contact des clients avec des artistes, être réactif en proposant des œuvres adaptées à ce que recherche mon interlocuteur», raconte-t-il.

L’enjeu des expositions. A 43 ans, le passionné d’art organise également différentes expositions : clés en main pour les proposer à une structure («il faut beaucoup travailler en amont, construire un projet cohérent avec le patrimoine de la ville par exemple») pour les artistes de sa propre agence. La principale difficulté reste de trouver des lieux d’exposition pour les artistes.

Parallèlement, Michaël Picoron effectue fréquemment des interventions dans les écoles et les collèges à la demande des collectivités locales, comme à Maubeuge avec douze heures d’intervention pour chacune des six écoles. «Une manière d’aborder l’histoire par l’art», raconte l’entrepreneur qui a été jusqu’ici «impressionné par l’intelligence des élèves».

Des entreprises à convaincre. Aujourd’hui, Michaël Picoron cherche à développer son activité de conseil auprès des entreprises, pouvant bénéficier d’une défiscalisation de cinq ans en investissant dans l’œuvre d’un artiste contemporain, «à condition de présenter les œuvres dans un lieu accessible au public». Un investissement mais aussi une opportunité pour les entreprises de montrer un visage sensible à leurs visiteurs… et à leurs employés.