Mi-training, le sport dans l’entreprise façon Uber

La mode du coach sportif qui se déplace pour donner des conseils et travailler au bien-être des salariés dans l’entreprise prend de plus en plus d’ampleur. Mi-training est un nouvel acteur qui arrive sur le marché avec un concept intéressant et surtout la ferme intention de créer un réseau d’intervenants sur le modèle d’Uber.

Maxime Hédoire est jeune, il n’a que 23 ans, mais déjà des idées bien précises de ce qu’il veut faire avec son entreprise.
Maxime Hédoire est jeune, il n’a que 23 ans, mais déjà des idées bien précises de ce qu’il veut faire avec son entreprise.
ACT'Presse

Maxime Hédoire n’a que 23 ans mais déjà des idées bien précises quant à l'évolution de son entreprise.

Sportif dans l’âme, Maxime Hédoire a longtemps fait du sambo (ndlr : un sport de combat mélangeant karaté, aïkido, lutte, boxe et judo). Lorsqu’il est entré au collège, il s’est mis à l’athlétisme, une discipline qu’il a pratiquée sans relâche pendant une quinzaine d’années. «J’ai toujours fait du sport. Sans pour autant devenir sportif de haut niveau, j’ai constamment cherché à améliorer mes performances», explique-t-il.
Le sport, c’est pour lui plus qu’une simple passion : une hygiène de vie. Il est d’ailleurs également très impliqué dans le milieu associatif. «Pendant mes années lycée, alors que je préparais le baccalauréat scientifique, mon professeur de SVT m’a orienté vers la faculté de sport (STAPS). J’avais, selon lui, de l’énergie à revendre et un réel potentiel à développer.»
Il poursuit : «Mes parents étaient quelque peu réticents, méfiants quant aux débouchés offerts par ce type de formation, mais restaient ouverts. Ils m’ont surtout laissé choisir mon orientation.» Son idée de départ étant de devenir préparateur physique, il s’inscrit donc en licence entraînement sportif à l’UFR STAPS de Liévin.
Il poursuit avec un master entraînement optimisation de la performance sportive et se spécialise dans le développement de protocoles novateurs sur l’amélioration des performances. «Il y a une grosse différence entre aimer le sport et le vivre à 100%. C’est pour moi une vraie passion. Je vis sport, je mange sport, je travaille dans le sport», insiste le jeune homme.

Bien-être en entreprise. Poussé par le corps professoral qui l’a incité à aller plus loin, Maxime Hédoire a travaillé sur un projet novateur et adaptatif. «Pendant une année, j’ai développé un concept, j’ai construit l’identité de mon entreprise et son développement. Pour cela, j’ai été accompagné par l’Aditec», développe-t-il.
Son idée est simple : il s’agit de personnaliser les entraînements en fonction des personnes et ainsi répondre à toutes les demandes. «Je suis parti du principe que chaque personne était différente. Donc on ne globalise pas les séances d’entraînement.»
Ainsi, il propose différents services pour les particuliers et les entreprises. Remise en forme, préparation physique, préparation mentale, conseil nutrition. «Pour le monde de l’entreprise, j’ai développé toute une série de modules sur la gestion du stress en entreprise, sur le sport en entreprise, sur le bien-être. Je propose des outils sur mesure pour accompagner une politique managériale innovante.»
Se basant sur le modèle américain qui vise à faire entrer le sport dans l’entreprise, améliorant ainsi le bien-être des salariés et par la même occasion leur efficacité au travail, Maxime Hédoire est capable de répondre à toutes les demandes.

Uberisation. Au vu des premiers retours positifs, Maxime Hedoire ne voulait pas s’arrêter là. Son bureau est installé à la pépinière d’entreprises d’Auchy-les-Mines, sa zone d’intervention de prédilection se situant sur l’Artois et la métropole lilloise : «Je ne voulais pas pour autant laisser les autres potentiels clients sans réponse.»
Pour le moment, il réalise beaucoup d’interventions ponctuelles, mais il sent bien qu’il y a un frémissement et que la demande se fait de plus en plus pressante sur l’ensemble de la région. «Mon idée est de pouvoir créer une sorte de réseau de coachs et de professionnels associés.» Pour le moment, ils sont trois à partager la même vision des choses et à œuvrer à l’échelle de la région des Hauts-de-France. «Nous travaillons ensemble et nous échangeons les contacts en fonction des secteurs d’intervention.»
Maxime Hédoire n’a rien planifié pour le moment, il se laisse du temps pour réussir à mettre en place son projet. «J’ai développé un business model sur sept ans. J’ai plein de projets à faire émerger, de choses à créer en fonction des demandes et des attentes des clients», conclut-il.

Contact :  www.mi-training.fr