Metz Métropole : le transport urbain porteur d’une ambition environnementale
Sur les lignes de bus et de Mettis de la capitale mosellane, davantage qu’une révolution, c’est une évolution sereine qui s’opère. Le parc du réseau fait sa mue vers le tout environnemental. Plus de confort pour les usagers, réduction de l’empreinte carbone : Metz Métropole a investi dans de nouveaux véhicules Citaro hybrides. Décryptage d’un engagement majeur de l’intercommunalité.
Il y a d’abord une nécessité. Les plus anciens véhicules du parc du réseau Le Met’ datent de 2003 et seront réformés en 2021. Dans le renouvellement d’une partie des véhicules, nécessaires en termes écologiques et de confort pour les usagers, Metz Métropole a investi 6,26 millions d’euros. Répartis de la sorte : 3,3 millions d’euros pour l’achat de 3 nouveaux Mettis, 1,83 millions d’euros pour 5 bus articulés de 18 mètres et 1,13 millions d’euros pour 4 bus standards de 12 mètres. En 2020, le parc métropolitain comptait 190 véhicules et un âge moyen de près de 9 ans. Les 3 nouveaux Mettis apparus cette année dans le paysage messin des transports urbains dessinent les véhicules dernière génération. Ils portent la dénomination Citaro hydrides. Sans entrer dans les détails abscons d’une explication technique, il faut retenir qu’ici le moteur électrique s’intègre entre le moteur thermique et la boîte de vitesses. Il permet la récupération d’énergie quand le bus ralentit et convertit l’énergie propulsive en courant pendant le freinage et la décélération.
Repérage facilité, descente anticipée
Atouts : une luminosité accrue, de faibles nuisances sonores, un confort du conducteur amélioré comme celui des passagers. Des caractéristiques que l’on retrouve chez les modèles Citaro déjà en circulation. Différence : l’hybridation. Ces 3 Mettis nouvelle génération disposent d’écrans d’informations dynamiques, de prises USB. Aux normes Euro 6, ces véhicules sont équipés d’un système injectant un additif dans l’échappement pour réduire au maximum les particules d’oxyde d’azote. Également, ils différent des anciens Mettis. Quand ces derniers possèdent un seul moteur au niveau du 2e essieu, eux disposent de deux moteurs électriques sur les essieux 2 et 3, ce qui génère une meilleure répartition des forces d’entraînement. Enfin, et c’est un facteur majeur dans l’attractivité de la mobilité urbaine : à l’intérieur de ces nouveaux bus un contraste de l’affichage permet aux personnes malvoyantes d’avoir accès à des informations plus étendues, au regard des bandeaux lumineux actuellement en place, qui permettent de voir seulement le prochain arrêt desservi. On le constate donc. C’est un mariage entre plus de commodités et un pas décisif dans un mode de transport urbain résolument écologique et économique.
Un nouveau venu en 2021
La flotte de véhicules 100 % électriques du réseau Le Met’ sera renforcée par un minibus électrique Bluebus. L’investissement est ici de 286 000 €.